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[CRITIQUE] Breaking Bad : Bryan Cranston a rendu la série exceptionnelle

Last updated on 31 mai 2022

Amy revient critiquer une série qui a plus de dix ans maintenant… Un cancéreux, des trafiquants de drogues, des quiproquos et une morale discutable, ça vous parle ? Bienvenue dans Breaking Bad !

Bonjour les étoilé⸱e⸱s, ici Amy ! Cette semaine, je reviens avec une série d’anthologie, dont la renommée n’est plus à faire. Récompensée par 87 Emmy Awards, 1 Golden Globe et 2 Screen Actors Guilde Award, il s’agit bien sûr de Breaking Bad ! Crée par Vince Gillian (le scénariste de X-Files, Aux frontières du réel), cette série nous plonge au cœur des cartels de drogue du nouveau Mexique, tout en nous proposant des scènes déjantées, emplies d’humour noir…ce qui en fait une série inclassable, tenant à la fois du Thriller, Thriller psychologique, Policier, Drame (social et familial) et Comédie noire. Malgré les années passées, Breaking Bad demeure une série iconique et unique en son genre. Elle est disponible sur Netflix.

Synopsis Breaking Bad :

Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient noir lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d’argent afin de mettre sa famille à l’abri, Walter ne voit plus qu’une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth, une drogue de synthèse qui rapporte beaucoup. Pour cela, il s’allie à son ancien élève toxicomane, Jesse Pinkman. Menant dorénavant une double vie, Walter tente d’échapper à la DEA (la brigade des stupéfiants) dans laquelle travaille Hank Schrader, son beau-frère.

(Allociné)

Mon avis pas du tout objectif sur Breaking Bad

Tout est fait pour soutenir le scénario et mettre en avant le personnage principal : Walter White. Cet enseignant quelconque, la cinquantaine, devient un (anti-)héros. Un baron impitoyable, en fabriquant et trafiquant de la drogue grâce à ses connaissances en chimie. Un personnage comme notre génération les aime : un homme ambigu, dont la bonté est contrebalancée par sa morale condamnable. Un personnage à l’aune du grand Docteur House. Son évolution réussit à nous maintenir en haleine durant chaque saison et ce n’est pas seule !

En effet, comment parler de Breaking Bad sans évoquer personnage de Jesse Pinkman (Aaron Paul) ? Jesse est un personnage attachant et particulièrement humain. Toxicomane, Jesse est complètement perdu, et sa collaboration avec son ex-professeur lui permettra d’évoluer positivement tout au long de la série. D’ailleurs, il forme un duo d’une (al)chimie incroyable avec Walter White. Contrairement à ce dernier, Jesse est empathique et il affronte la violence de son milieu avec courage. Il est le véritable héros de cette histoire. A travers lui, et d’autres personnages, c’est tout le background social de la série qui est déployé.

Breaking Bad peut se targuer d’avoir développé plusieurs thèmes, et d’avoir ouvert une voie vers le drame social. Nous découvrons ainsi les cartels de drogues, les initiations des jeunes, et la tentation pour ces derniers de plonger dans l’argent facile, le deal. Les gangs.

La série aborde aussi des thèmes propres au Thriller policier grâce au personnage d’Hank Schrader (Dean Norris), beau-frère de Walter White, qui travaille dans la brigade des stupéfiants (DEA). Outre les scènes comiques et le suspens apportés par ce personnage, Hank évolue de façon admirable et devient même la némésis de Walter White. Archétype du personnage viril, machiste et narcissique, les évènements qu’il vit lui octroient énormément de consistance et de maturité.

Enfin, Breaking Bad verse dans le drame familial, avec l’épouse de Walter, Skyler (Anna Gunn). Malgré le handicap de son fils, les relations parfois tendues avec sa soeur Mary -la femme d’Hank- et sa grossesse, Skyler tente par tous les moyens de maintenir une vie de famille harmonieuse. Si quelques scènes la concernant peuvent parfois souffrir de longueur, elle n’en reste pas moins un pilier de la série. Sa relation avec Walt ne cesse d’évoluer et de la révéler à elle-même, dans le meilleur comme dans le pire.

D’autres personnages ont agréablement marqué la série et pris énormément d’importance comme Saul Goodman, l’avocat corrompu, qui a eu droit à son spin-off, Better Call Saul. Et tellement d’autres, que je ne peux pas vous citer au prix de vous spoiler l’intrigue.

Pour toutes ces raisons, Breaking Bad a connu un succès grandissant à mesure que passaient les saisons. Ce qui est très très très -mais alors tellement, simplifions ça par l’équation 3 x 1000- rare, c’est qu’elle se bonifie avec le temps. La saison 5 est clairement la meilleure de toutes, et même meilleure que la saison 1. Les intrigues sont inattendues et permettent de faire progresser l’histoire et donner vie à une galerie de personnages extraordinaires. Complète et complexe, chaque épisode offre sa propre palette d’émotions.

Et tout cela ne serait pas possible sans le talent des acteurs et actrices, qui sont excellents. Mais il faut reconnaître que la personne qui fait tenir Breaking Bad, l’acteur qui tient tout à bout de bras du premier au soixante-deuxième épisode, c’est le magnifique Bryan Cranston. Par ailleurs, Aaron Paul joue à la perfection, de même que Bob Odenkirk. Toutefois, ça reste le talent de Bryan Cranston, son art pour la comédie, ses expressions et son jeu qui rendent Breaking Bad si exceptionnel. 

De plus, la réalisation de Breaking Bad est superbement travaillée. Le budget par épisode était assez conséquent. Pourtant, rien ne fait clinquant, tout semble à sa place : des lumières, au cadre en passant par les décors et costumes.

Enfin, la musique a une véritable importance et participe à créer l’identité et l’ambiance de la série. Du début à la fin, Breaking Bad réussit ainsi à nous immerger dans son univers original. Certains épisodes sont même devenus cultes, comme La Mouche !

En conclusion,

Je demeure persuadée que c’est Bryan Cranston qui fait le succès de la série et que tout le monde le vénère davantage que le scénario. Sans oublier l’autodérision de l’acteur… avez-vous vu la fin alternative de la série ? Vous devriez, car elle est à la fois géniale et surprenante !

   Total étoiles : 10/10

Sur une idée originale d’Amy, relu, réécrit et corrigé par Tsilla Aumigny

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