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[CRITIQUE] Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : géniales !

Last updated on 2 mai 2023

Retrouvez Tsilla la critique d’une suite de romans adaptés par Netflix : Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire… Bonne lecture !

Bonjour les étoilé·e·s, ici Tsilla ! Nous nous retrouvons cette semaine pour une série originale Netflix : Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Adaptation fidèle des romans de Lemony Snicket -de son vrai nom Daniel Handler-, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ne vous laisseront pas indifférent·e. 

Synopsis des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire :

Violet, Klaus et Prunille, se retrouvent orphelins lorsque leurs parents décèdent dans un mystérieux incendie qui ravage leur demeure. De là commencent leurs aventures, ponctuées d’événements étonnants et bizarres qu’ils cherchent à comprendre, tandis que leur premier tuteur, le comte Olaf, tente d’accaparer leur fortune. Le tout est narré par le mystérieux Lemony Snicket, qui s’avère être l’un des personnages les plus intrigants de cette sombre histoire. 

Cette image présente le Comte Olaf, dans le grenier de sa maison, aiguisant son couteau de cuisine, vêtu d'un costume gris. La fenêtre de la mansarde a la forme d'un oeil intrigant.
Cette image présente le Comte Olaf, dans le grenier de sa maison, aiguisant son couteau de cuisine, vêtu d’un costume gris. La fenêtre de la mansarde a la forme d’un oeil intrigant. Le Comte Olaf est un homme aux sourcils tellement fournis qu’ils forment un monosourcil. Il a une calvitie sur le haut du crâne et le reste de ses cheveux sont coiffés en épis. L’image est sombre, la lumière pâle et bleue.
Bernard Couture, A series of unfortunate events, Netflix, 2017

Mon avis pas du tout objectif sur Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : 

Dès le générique, la série affiche son excentricité et son caractère déjanté. Interprété par Neil Patrick Harris, les paroles de ce dernier changent à mesure qu’avancent les aventures de la fratrie. Chaque nouveau générique nous dévoile les grandes lignes des épisodes à venir. 

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire sont un bel exemple de dystopie, soit une fiction dépeinte d’une telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur. Seulement déconseillée aux moins de sept ans, cette série familiale est tout de même fortement imprégnée d’humour noir. Les épisodes fonctionnent par paire, chacune étant l’adaptation de l’un des treize tomes originels.

Voici mon avis sur les trois saisons -sans aucun spoil-.

3 saisons à couper le souffle ! 

La première saison adapte les tomes 1 à 4.

Elle s’inspire du film de 2005, réalisé par Brad Silberling. Neil Patrick Harris a su calquer son jeu sur celui de l’excellent Jim Carrey, interprète du comte Olaf en 2005. Pour autant, il a su recréer le personnage et lui conférer son interprétation propre. Par ailleurs, les rebondissements exubérants et l’humour absurde deviennent rapidement la marque de fabrique de cette fiction étonnante ! Malgré un scénario un peu répétitif, il est difficile de se décrocher des épisodes. 

La deuxième saison met en scène les tomes 5 à 9.

Cette saison bascule dans la tragédie assez rapidement. Jusque-là, l’enchaînement des drames vécus par les orphelins était drôle ou ironique. Dès les premiers épisodes, ces derniers deviennent plus prégnants et plus sombres, même si l’humour absurde est toujours au rendez-vous. Alors que la première saison posait davantage le contexte et mettait le comte Olaf en lumière, celle-ci développe les personnages des orphelins et leur background familial. Le dernier épisode de la saison 2 est magistral, et se termine sur une chanson interprétée par l’ensemble du casting. 

La dernière saison porte à l’écran les derniers tomes.

Elle clôt avec brio ces désastreuses aventures. Daniel Handler, l’écrivain, a participé à l’écriture du scénario et nous offre un final qui comblera les fans… Lesquels avaient élaboré tant de théories à propos des intrigues mystérieuses de la série ! Certains personnages prennent plus d’importance que ceux des romans, et la fin est émouvante. 

Tout au long de ces trois saisons, la série n’a cessé de gagner en maturité. L’écriture, les jeux des acteurs, tout s’est bonifié avec le temps pour se conclure sur un final de toute beauté. 

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : une série originale et brillante

Par ailleurs, la musique, les costumes, les décors… sont magiques ! Tout dans cette série est génial et original. Du générique aux personnages en passant par les décors, ou encore, les intrigues qui sont le cœur et l’intérêt de cette fiction démentielle. Jamais je n’ai vu plus brillant ! Entre l’humour noir et les références littéraires (à commencer par Charles Baudelaire, mais l’on retrouve aussi des références à Charles Dickens à de nombreuses reprises, ou encore, à la chocolatrie de Roal Dahl) il est impossible de s’ennuyer ! L’on vogue d’univers littéraires en univers littéraires et l’on ne se lasse jamais de les explorer. 

Effectivement, les scénarios sont bien construits. L’intégralité du contenu s’adresse à un large public, et le degré de compréhension des petites et des grands est respecté, comme dans un disney. Par exemple, certains mots sont expliqués comme si l’on était dans un épisode de C’est pas sorcier. Cependant, tout cela est parfaitement incorporé à l’intrigue, tout en renforçant le décalage qui existe entre la maturité des Baudelaire, et le manque de lucidité de leurs interlocuteur·trices. Car oui, il existe un décalage entre les Baudelaire et les autres personnages. 

Les personnages dans Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : atypiques et attachants

Tous les personnages, mêmes les secondaires, sont développés avec profondeur, ce qui les rend complexes et intéressants. Ils possèdent tous des personnalités atypiques et/ou caricaturales. Ils sont tous très attachants, même les plus antipathiques. Violet, Klaus et Prunille se montrent courageux et se sortent toujours des pires situations grâce à leur ingéniosité ou leurs connaissances. Chacun des Baudelaire est reconnaissable à son talent. Violet est inventive, Klaus a une mémoire eidétique (il se souvient des livres lus dans les moindres détails) et Prunille est une talentueuse artiste qui n’utilise que ses dents.

J’irai plus loin en me risquant sur une théorie de mon cru. Je pense que chaque Baudelaire incarne l’une des facettes propres aux enfants précoces. L’inventivité, la mémorisation spécifique aux surdoués (soit la mémoire bibliographique prédominante), et la créativité. Ils sont tous savants et matures pour leur âge, tout en étant en décalage avec la Société qui les traite comme des enfants ordinaires. Toutefois, ce ne sont ni leur talent ni leur lucidité qui les rendent si spéciaux. Ce sont davantage leurs valeurs : à commencer par l’amour qu’ils se portent mutuellement, leur sens du sacrifice et leur courage. 

Tous ces aspects sont soulignés par la narration grandiose de Lemony Snicket, personnage qui ne cesse de fuir, se cacher, et qui nous dévoile parfois sa propre histoire.

Le comte Olaf, le narrateur et tous les autres

Le comte Olaf et sa troupe sont terriblement drôles et drôlement terribles. Olaf est le premier tuteur auquel sont confiés les enfants après le décès de leurs parents. Comédien miséreux, directeur d’une troupe tout aussi lamentable, il comprend rapidement quel bénéfice il pourrait tirer de cette progéniture. Il n’aura de cesse de poursuivre les Baudelaire et de leur faire vivre les pires tourments dans le but de mettre la main sur leur fortune ! Sans Olaf, l’histoire n’aurait aucun intérêt, et s’arrêterait probablement au bout de trois épisodes. Olaf incarne l’ignorance et la courtoisie obséquieuse. 

Cette série dénonce en filigrane l’impact de l’hypocrisie sociale dans la société, l’absurdité du système juridique, ou encore, le fait que les apparences l’emportent toujours sur la Vérité. Tous les autres personnages (et ils sont nombreux) adhèrent ou non à ces principes. Le système des personnages peut sembler très manichéen aux premiers abords, mais il n’en n’est rien. Chaque personnalité est à la fois caricaturale et profondément travaillée. Il y a celles qui pensent agir dans l’intérêt des Baudelaire tout en respectant les principes sociaux qui finissent par leur nuire. Il y a celles qui agissent pour protéger les Baudelaire mais qui échouent. Enfin, il y a celles, tel Olaf, qui agissent dans leur intérêt propre et qui sèment le chaos. 

Un casting trois étoiles 

Concernant le casting, on retrouve comme vedette Neil Patrick Harris dont la prestation du comte Olaf apporte une réelle plus-value !  J’avais hâte de le retrouver après la fin (désastreuse) de How I met your mother (qui aura sans doute sa chronique un jour…). Je n’ai pas été déçue ! Il s’amuse à jouer le comte qui incarne lui-même plusieurs personnages dans le but de nuire aux Baudelaire… Un coup d’éclat et de génie artistique !

Les trois acteurs principaux sont parfaits dans leur rôle. J’espère de tout cœur revoir Melina Weissman, Louis Hynes et Presley Smith à l’affiche, car j’ai été emballée par leur prestation. Quant à Patrick Warburton, habitué des seconds et des petits rôles, il crève l’écran en incarnant Lemony Snicket, narrateur drôle et désespéré. 

En outre, il y a régulièrement des guest stars comme : Alfred Woodard ou Roger Bart. Ou encore Cobie Smulders, qui incarnait Robin dans la série How I met your mother. Les acteurs et actrices ont été choisis avec le plus grand soin, et ils/elles/iels donnent vie et corps à leurs personnages avec passion.

Un excellent casting en somme, avec des acteurs et des actrices talentueux·euses.

En conclusion je ne peux que vous inciter à vous jeter sur Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Une série brillante, originale et excentrique qui plaira au plus grand nombre !

Total étoiles : 10/10

Sur une idée originale d’Amy, relu par Margot Dupont

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2 Comments

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir

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