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[CRITIQUE] The Crown, un joyau historique de Netflix

Amy a adoré The Crown, et elle vous explique pourquoi ! Cette critique ne contient aucun spoiler.

Bonjour les étoilé·e·s, ici Amy ! On se retrouve cette semaine pour The Crown, une série britannique historique, exclusivité de Netflix. D’emblée, je vous le demande : comment pourrais-je vraiment dire du mal de cette série alors que la reine d’Angleterre elle-même l’a trouvée « distrayante » ? 

Synopsis de The Crown :

On fera difficilement plus simple : l’ascension au trône puis le règne la souveraine britannique Elizabeth Alexandra Mary Windsor, Reine d’Angleterre et autres royaumes du Commonwealth.

Cette image présente les 4 silhouettes d'Elizabeth II, Winston Churchill, Margaret du Royaume-Uniet Philippe, duc d'Edimbourg
Cette image présente les 4 silhouettes d’Elizabeth II, Winston Churchill, Margaret du Royaume-Uni et Philippe, duc d’Edimbourg. La reine Elizabeth porte sa couronne. Elle est de profil, et les trois autres personnages sont alignés derrière elle. Ils baissent la tête, tandis qu’Elizabeth a la tête relevée. Le fond de l’image est la rive de la tamise sur laquelle se trouve le château de Winsdor. Il fait sombre, c’est un jour nuageux.
Sources : Adriano Goldman, The Crown, Netflix, 2016

Mon avis pas du tout objectif sur The Crown :

Des saisons magistrales !

J’ai adoré la première et la deuxième saison. D’ailleurs, elles devraient être vues par tous, tant pour en savoir plus sur Elizabeth, que pour s’émouvoir devant les costumes et les paysages. Malgré quelques passages qui tirent parfois en longueur, la saison 1 et 2 nous offrent des intrigues profondes, des personnages complexes et ambivalents, loin des intrigues de cour à la Game of Thrones. Elles nous plongent au cœur du quotidien si spécial de ces têtes couronnées dont le poids de la royauté pèse lourdement au sens propre comme au figuré.

La troisième saison nous montre la reine, plus âgée, plus mûre. Elle introduit aussi le Prince Charles, grandi par ses expériences. Elle nous relate sa rencontre avec Camilla Shand. Les personnages étant plus âgés, ils sont interprétés par d’autres acteurs et actrices, et le changement de casting participe au renouvellement de la série. L’écriture nous offre une qualité rare qui est magnifiquement portée à l’écran par la réalisation, la technique et les interprètes. Certains épisodes sont particulièrement émouvants, comme l’effondrement d’un terril à Aberfan. Pour toutes ces raisons, la saison 3 est de loin ma préférée !

La quatrième saison est un peu à part des trois premières.

En effet, elle se centre sur trois femmes : La Reine, Lady Diana Spencer et Margaret Thatcher. La performance des trois actrices est à souligner tant elle est remarquable. Gillian Anderson offre une interprétation de la célèbre Dame de fer qui marquera les mémoires, tout comme celles d’Emma Corin qui n’incarne pas Diana Spencer…Mais qui devient Diana Spencer ! Malgré les polémiques provoquées par cette quatrième saison qui n’épargne ni la monarchie, ni Diana, ni Thatcher, la série est plus que réussie ! Encore meilleure que la troisième saison, la quatrième s’impose comme une chronique romancée des femmes qui ont marqué l’histoire chacune à leur façon. 

Quant à la cinquième saison, elle se centre sur le torrent médiatique qu’a provoqué le divorce entre Charles et Diana. Si les deux premiers épisodes sont un peu lents, la série réussit le tour de force d’explorer les relations humaines qui ont déchiré la royauté. Imelda Staunton incarne une reine qui se sent dépassée par son temps et par les évènements, en pleine crise existentielle. Son rôle prend de l’ampleur vers le milieu de la série, et la couronne à la fin, avec grand succès. Cette saison est l’occasion de se pencher sur la famille El-Fayed, sur Diana et sa dépression, sur Camilla et ses sacrifices. Le ton adopté est finalement inattendu, déconcertant, et la métaphore filée du paquebot de sa Majesté, le Brittania dont le démantèlement devient un enjeu, est particulièrement bien menée et déployée tout au long de la saison. 

La saison finale clôture l’ensemble avec brio, en nous replongeant dans sa première partie, au cœur des tragiques évènements qui ont emporté Lady Di.

L’interprétation donnée à sa relation avec Dodi El-Fayed a été vivement critiquée par la presse à scandale, mais elle apparait néanmoins réaliste au vu des circonstances. Les mouchoirs seront donc de sortis, d’autant plus que la deuxième partie de la série nous relate la disparition de la princesse Margaret et de la mère de la Reine, qui ont eu lieu à deux mois d’intervalle. Elle nous dévoile aussi les dessous de la relation qui unit le prince William à Kate Midelton, et les déboires du jeune prince Harry.  Dans l’ensemble, cette saison se veut plus composite que narrative, rappelant la première. Le final est époustouflant et rend un bel hommage à Elizabeth II et à l’œuvre de sa vie.

The Crown : une série historique qui porte un regard profond sur le passé

Ce n’est pas une série originale puisqu’il s’agit d’une simple série historique… mais les séries historiques britanniques sont tellement géniales. Comme Downton Abbey, pour ne citer qu’elle ! J’aime beaucoup le fait de voir ce couple mythique : la Reine et le duc d’Edimbourg, toujours dans l’ombre de cette souveraine. Leurs problèmes de couple communs à tous les moldus, et pourtant si particuliers, puisqu’ils sont uniques du fait de leur contexte. J’ai aussi apprécié les liens étroitement tissés entre la couronne et le reste des mortels, la reine et ses premiers ministres… en réalité, elle n’a que peu de pouvoirs mais elle l’utilise tellement bien !

De plus, le scénario est respectueux de l’Histoire, bien qu’il prenne quelques chemins de traverse. Il est sublimé grâce à une réalisation simple, mais efficace. Bien que certains éléments n’aient pas été respectés, les épisodes suivent agréablement le cours du temps qui passe. D’autant plus qu’il n’est jamais aisé de romancer les histoires qui appartiennent à l’Histoire, tout en conférant une personnalité à des personnalités qui ont existé. Si The Crown brille particulièrement dans un domaine, c’est bien celui-là : réussir à explorer l’intimité de grands personnages publics et historiques, le tout avec élégance et pudeur. 

Enfin, The Crown nous montre quel regard les souvenrain·e·s ont porté sur les évènements historiques et comment ceux-ci ont impacté leur vie. Nous vivons l’histoire de leur point de vue, de l’intérieur du Palais de Winsdor. C’est un véritable casse-tête magistralement orchestré et réussi. La scène qui m’a le plus marquée ? Le discours de Churchill lorsqu’il annonce au peuple britannique que le roi George VI est mort. Vive la reine ! Rien que pour ce discours, la série vaut le détour.

Des décors dignes de la Royauté !

Par ailleurs, les décors sont magnifiques, valorisés autant que le sont les paysages et les dialogues. Le jeu de lumière également est bien travaillé, reflétant subtilement les émotions des personnages, ou une tension politique. L’équilibre de tout est juste parfait ! Comme dans beaucoup de série Netflix !

Dans ce domaine, les productions Netflix sont depuis longtemps passées reines. Si le scénario de certaines séries laissent à désirer ou s’étiole sur le fil des saisons, la technique demeure quant à elle, irréprochable. C’est particulièrement vrai dans The Crown, dont l’écriture se bonifie avec le temps. La technique vient sublimer ce joyau et met parfaitement en relief l’intériorité des personnages. De cette harmonie entre l’écriture, l’interprétation et la technique naissent quelques fois des frissons. 

The crown : son casting n’en finit pas de luire 

Matt Smith (Doctor Who, House of Dragons) est du casting dans le rôle du duc d’Edimbourg… toujours aussi bon acteur. Et j’adore le voir dans un rôle aussi différent que celui du Docteur. Ils forment un bon duo avec Claire Foy. Rôle compliqué que celui de la reine ! Son interprétation mérite toutes les récompenses qu’elle a reçues. A partir de la troisième saison, ce sont Olivia Colman et Tobias Menzies qui reprennent les rennes de la couronne. Helena Bonham Carter incarne quant à elle Margaret, la petite sœur dépressive, à la perfection. Depuis la cinquième, Imelda Staunton porte maintenant le poids de la couronne et Jonathan Pryce est son roi consort, face à Elizabeth Debicki (Diana), Dominic West (Charles). Le casting est plus que soigné à chaque saison, même en ce qui concerne les rôles secondaires.

The Crown est définitivement un joyau de plus sur la couronne de Netflix ! Découvrez maintenant le bijou historique qu’est Downton Abbaye

 Etoiles pour the Crown : 10/10 

D’après une idée originale d’Amy, réécrit par Tsilla Aumigny relu par Margot Dupont

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5 Comments

  1. […] Même si les événements sont parfois trop prévisibles, et même si je ne suis pas convaincue par la saison 4, chaque saison a ses rebondissements et cette série reste brillante ! Je lui trouve une réelle originalité ainsi qu’une élégance intrinsèque qu’elle ne perd jamais durant les six saisons. Nul doute qu’elle ravira les amateurs de séries historiques ! […]

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