Recalé comme critique chez Les Inrock et Télérama, notre chroniqueur fétiche nous livre aujourd’hui son ressenti sur le dernier film de la franchise DC, alors qu’il a refusé de le voir. Et sur Robert Pattinson.
Face à la médiocrité actuelle et la pauvreté du cinéma depuis 1979, je ne puis qu’accorder du crédit à ceux qui comme moi ne se retrouvent plus dans le cinéma mainstream hollywoodien actuel. L’arrivée des plateformes où le cinéma fastfood se consomme me révulse.
Au milieu de cela, il y a évidemment la catastrophique profusion d’adaptation de comics book, ce style de lecture dégénérée à destination de ces « geeks » obèses et sales dans leurs sous-sol crasseux, qui appauvrit le 7ème Art. Je n’ai jamais regardé ce type de production d’un bon œil.
Le Batman de Burton : le saccage de l’iconoclasme
Il y a eu d’abord la période Burtonnienne, où la vision décadente d’un réalisateur malade nous dépeignait la ville de Gotham sous un aspect grotesque, bien qu’il empruntât au gothique son esthétique (et ça à la limite oui c’est bien), n’apportait pas une réalisation aussi novatrice que pouvait avoir un Coppola ou un Goddard. Certes, Michael Keaton apportait une prestation rafraîchissante par rapport à les rôles habituels (je pense bien sûr à sa présentation de Question pour un Champion sur FR3), mais alors utiliser un acteur Kubriqien comme Jack Nicholson en clown ridicule m’a outré ! Cet homme a tourné avec Polanski ou Irving Lerner et, là, il a été ridiculisé par Tim Burton, une honte ! Un scandale !
Schumacher : un as du volant, mais pas de la caméra
Il y a eu ensuite la période Mattel avec Schumacher, qui dès lors qu’il s’écarte des circuits automobiles ne sait pas manier une caméra ou un script. Puis vint l’ère Nolan avec un Christian Bale déplorable en collant qui quand il n’est pas dirigé par un Spielberg ou une Jane Campion est monoexpressif. Seule la musique classique, la seule qui m’inspire du respect, de John Williams, relève le tout.
Snyder : l’apothéose de la médiocrité
Nous ne parlerons pas de la prestation de Ben Affleck, affligeante, chez Zack Snyder, que je ne qualifierai même pas d’artiste.
Batman de Robert Pattinson : déplorable
Enfin, aujourd’hui sors sur les écrans une nouvelle mouture du chevalier noir avec Robert « Twilligt » Pattison. J’ai refusé d’aller à la projection presse car je trouve que l’interprétation de Bruce Wayne par ce type est déplorable. Comment un directeur de casting peut il accepter un acteur qui a dans sa filmographie Twilligt ou Harry Potter ?
L’histoire est nulle, du moins se que j’en ai lu sur le synopsis de 3 lignes fourni par ma rédaction. Les dialogues sont pauvres (enfin je pense) et ils ont pris des acteurs sans talent pour midinettes. Pour conclure, n’allez pas voir ce film, préférez-lui le drame Ouzbek « Mamuchka tovarich » de Vladimir Pétroïskiya, un vrai film en noir et blanc et en VO de 3h57 sur l’histoire vraie d’un producteur de patates dépressif pendant la période 1922-1923 en Ossétie du sud.
La rédaction de la Revue de la Toile remercie chaleureusement son chroniqueur préféré pour sa critique, ainsi que son stagiaire (dont le seul nom connu est celui de son adresse mail : stagiaire223@sansavenir-faismoncafe.fr) pour son magnifique photomontage sur son logiciel Photoshop, piraté depuis un serveur chinois grâce à Mort VPN.
Et vous, quel acteur d’un film que vous n’avez pas vu avez-vous trouvé mauvais ? Dites-le nous dans les commentaires.
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Rédigé par Duck
Rédacteur qui se définit lui-même comme un simple freelance qui nous fait une chronique de temps en temps, Papa poule, Youtuber. Et surtout, maître dans l’Art de troller et de détourner et retourner tous les univers possibles.
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