Salut les aventuriers du canapé, les archéologues du popcorn ! Aujourd’hui, on va déterrer une vérité qui va faire grincer des dents plus fort qu’une momie rouillée. On va parler d’Indiana Jones, le mec au chapeau, au fouet, et à la phobie des serpents. Le mythe. L’icône. Le… bon à rien ? Oui, vous avez bien lu. Les Aventuriers de l’Arche Perdue, ce monument du cinéma d’aventure, avec ses scènes d’action qui claquent et sa musique qui donne envie de courir partout, eh bien, c’est une vaste blague. Parce que notre cher Indy, le professeur d’archéologie et aventurier, est aussi utile à l’intrigue finale que le bouton « mute » sur une télécommande. Son rôle ? Absolument zéro. Nada. Peanuts.

Alors, pourquoi s’acharner sur une légende pareille ? Parce que c’est drôle, pardi ! On nous vend des héros à toutes les sauces, des sauveurs du monde qui, au final, ne font que regarder le monde se sauver tout seul. Si même le mec qui a un fouet et un chapeau stylé ne peut pas changer le cours des choses, c’est qu’il y a un problème, non ? Préparez-vous à voir votre enfance prendre un coup de fouet… sans que ça change quoi que ce soit au résultat final.

Les Aventures d’Indy… ou comment faire du tourisme subventionné

Pour prouver que notre Indy adoré est un figurant de luxe, on va décortiquer ses « exploits » et montrer qu’ils sont aussi utiles que Tsilla en rédac chef.

Scène : Le Prologue – L’Idole Chachapoyan (Indy le Uber Eats d’Amérique du Sud)

La scène originale (avec Indy) :

Le film s’ouvre sur une symphonie d’aventure pure. Un homme, une silhouette sombre et imposante, émerge de la jungle amazonienne, son vieux blouson de cuir usé, son chapeau Fedora emblématique et son fouet à la ceinture, défiant les mystères d’un temple oublié. C’est Indiana Jones, l’archéologue intrépide, dont le regard perçant scrute chaque ombre, chaque piège. Il avance, avec la grâce d’un félin et la détermination d’un titan, déjouant des tarentules géantes, évitant des lances mortelles jaillissant des murs, franchissant des gouffres béants avec une corde tendue au-dessus du vide, et esquivant des fléchettes empoisonnées qui sifflent à ses oreilles. Chaque pas est un ballet de survie, chaque mouvement une preuve de son génie. Il atteint enfin l’idole d’or, un trésor scintillant, symbole de son triomphe sur les forces obscures de la nature et les pièges ancestraux. Mais l’aventure ne s’arrête jamais pour Indy ! À peine sorti du temple, un rocher colossal dévale derrière lui, le poursuivant dans une course effrénée vers la lumière, vers la liberté ! Il échappe de justesse à la mort, le souffle court, le corps endolori, mais l’esprit indomptable.

La scène fictive (sans Indy) :

Cette scène n’existe tout simplement pas. L’idole en or ? Elle est toujours là, dans son temple moisi, à prendre la poussière. Personne ne s’en soucie, parce que, soyons honnêtes, cette idole n’a absolument aucune incidence sur la quête de l’Arche d’Alliance. Elle est juste là pour faire joli et nous faire croire qu’un héros est nécessaire. Si Belloq, l’archéologue rival, avait vraiment voulu cette babiole, il l’aurait probablement achetée sur eBay ou envoyée une équipe de bras cassés la récupérer. Moins de sueur, moins de rochers, et surtout, moins de frais de déplacement.

Conclusion :

Dans la version originale, Indy passe dix minutes à risquer sa vie pour un bibelot, et au final, il se le fait piquer par son rival, Belloq, presque immédiatement après être sorti du temple. C’est comme si tu passais la journée à monter un meuble IKEA, et qu’au moment de mettre la dernière vis, un écureuil te la volait. La première scène, censée nous montrer à quel point Indy est un génie, nous prouve en fait qu’il est juste un excellent… livreur Uber Eats pour Belloq. Sans lui, l’idole reste là où elle est, et ça ne change rien à l’histoire principale. Un échauffement inutile, donc.

Scène : La Quête de l’Arche – Marion et le Médaillon (Indy, l’ex relou)

La scène originale (avec Indy) :

Le gouvernement américain, conscient de la menace nazie, fait appel à l’unique homme capable de relever le défi : Indiana Jones. Sa mission ? Retrouver l’Arche d’Alliance avant que les nazis d’Adolf Hitler ne s’emparent de ses pouvoirs extraordinaires. Sa quête le mène jusqu’aux confins du Népal, dans un bar enfumé tenu par Marion Ravenwood, une femme au caractère bien trempé, une ancienne flamme dont le regard pétille d’une force indomptable. Elle détient le médaillon de Râ, un artefact ancestral, la clé absolue pour localiser l’Arche. Mais les nazis sont déjà là, menaçants, cherchant à s’emparer du précieux objet. S’ensuit une bagarre d’anthologie dans le bar, des coups de poing qui volent, des bouteilles qui se brisent, un incendie dévastateur qui consume tout sur son passage. Au milieu du chaos, Indy, avec son courage légendaire et son sens aigu de la survie, parvient à arracher le médaillon des griffes des nazis, protégeant Marion et l’avenir du monde.

La scène fictive (sans Indy) :

Les nazis, eux, sont déjà sur le coup. Ils ont leurs propres espions, leurs propres archéologues (aussi nuls soient-ils face au divin) et leurs propres méthodes. Ils savent que l’Arche est à Tanis, en Égypte, et qu’il leur faut le médaillon de Râ. Ils traquent Marion jusqu’à son bar au Népal. Marion, qui n’est pas bête et qui a besoin de fonds pour rentrer aux USA (parce que gérer un bar au Népal, ça ne paie pas les billets d’avion), accepte de vendre le médaillon aux nazis. Pas de bagarre, pas d’incendie, juste une transaction commerciale. Les nazis ont le médaillon avec les bonnes coordonnées. Coût de l’opération : un chèque. Efficacité : maximale.

Conclusion :

Dans la version originale, Indy fait tout un cirque pour obtenir le médaillon, risquant sa vie et celle de Marion, transformant une simple acquisition en un festival de destruction. Dans notre version sans lui, les nazis l’obtiennent directement, sans effusion de sang ni drame inutile. Indy n’a fait qu’ajouter du spectacle à une transaction qui aurait eu lieu de toute façon. Il est équivalent à un enfant de 4 ans dans un magasin, il fait du bruit, des conneries et casse tout.

Scène : Le Puits des Âmes (Indy, le déménageur breton américain)

La scène originale (avec Indy) :

Arrivé à Tanis, en Égypte, sous un soleil de plomb, Indiana Jones déploie son génie archéologique. Avec le médaillon de Râ et son Bâton de Râ, il calcule avec une précision millimétrée l’emplacement exact du légendaire Puits des Âmes, le tombeau secret de l’Arche. C’est une prouesse intellectuelle et intuitive. Mais le défi ne fait que commencer. Il doit ensuite pénétrer dans cette chambre souterraine, un lieu maudit grouillant de milliers de serpents, sa plus grande phobie ! Avec un courage surhumain, défiant ses propres démons, il descend dans les ténèbres, le fouet à la main, et « découvre » l’Arche, un coffre sacré dont la puissance est à peine concevable. La scène est remplie de tension, chaque mouvement est un risque, chaque respiration une victoire.

La scène fictive (sans Indy) :

Les nazis, ayant acheté le médaillon à Marion (sans le moindre effort, donc), arrivent à Tanis avec les coordonnées exactes. Ils ont déjà mis en place une opération d’excavation massive, avec des centaines d’hommes et des équipements lourds. Avec le médaillon en main, ils localisent le Puits des Âmes sans problème. Ils creusent, ils creusent, avec la patience (ou la brutalité) qu’on leur connaît. Ils finissent par déterrer l’Arche. Pas de drame avec les serpents, pas de héros qui sue à grosses gouttes. Juste de la bonne vieille logistique militaire. Efficace.

Conclusion :

Dans la version originale, le « génie » archéologique d’Indy est mis en avant. Mais dans notre version, les nazis, armés du médaillon, auraient trouvé l’Arche de toute façon avec les mêmes techniques ! Indy est le mec qui arrive à la fête alors que tout est déjà installé, mais qui s’attribue le mérite d’avoir choisi la musique. Son « génie » n’a fait que leur épargner quelques jours de pelle. L’Arche était destinée à être trouvée par les nazis, avec ou sans lui. Le seul changement, c’est qu’Indy a eu le droit à une séance de thérapie gratuite avec des reptiles.

Scène : La Récupération et le Transport de l’Arche (Indy, le mec aussi utile que le suivi de courrier Chronopost)

La scène originale (avec Indy) :

L’Arche est découverte, mais le danger est omniprésent. Indy, avec une audace folle, tente de la voler aux nazis, déclenchant une course-poursuite d’une intensité inouïe dans le désert. Un camion lancé à pleine vitesse, des bagarres épiques sur le toit, des coups de fouet qui claquent, et Marion, la courageuse Marion, prise en otage, ajoutant une couche de drame personnel à l’action frénétique. Indy parvient, par une série d’exploits héroïques, à récupérer brièvement l’Arche, la protégeant des griffes de l’ennemi. Mais le destin est cruel, et elle est finalement recapturée par les nazis, glissant entre ses doigts comme du sable.

La scène fictive (sans Indy) :

Les nazis, ayant déterré l’Arche sans l’intervention d’Indy (et donc sans le moindre accroc), la chargent simplement sur leur transport. Pas de course-poursuite, pas de bagarre sur le camion, pas de Marion en otage (elle est probablement déjà rentrée aux USA avec l’argent du médaillon). Le voyage se passe sans accroc majeur. L’Arche arrive tranquillement à destination, une île isolée où Belloq a prévu sa cérémonie. Un transport de marchandises, ni plus ni moins.

Conclusion :

Toutes les scènes d’action palpitantes de cette partie du film sont purement pour le spectacle. Elles ne changent absolument rien au fait que l’Arche finit entre les mains des nazis pour le rituel final. Indy a juste ajouté du piment à un transport qui aurait été bien plus ennuyeux sans lui. Son « héroïsme » ici est une distraction, pas une intervention efficace. C’est comme si tu commandais une pizza, et que le livreur faisait un triple salto arrière avant de te la donner. Impressionnant, mais la pizza aurait été livrée de toute façon.

Scène : L’Ouverture de l’Arche (Indy, le figurant de luxe)

La scène originale (avec Indy) :

Le climax. Le moment où le destin du monde se joue. Indiana Jones et Marion sont capturés, ligotés sans pitié à un poteau, impuissants face à l’horreur imminente. Belloq, le visage illuminé par une folie divine, procède à l’antique cérémonie pour ouvrir l’Arche d’Alliance, ce coffre sacré dont la puissance est insondable. L’Arche s’ouvre, et ce qui en émerge dépasse l’entendement : des esprits lumineux, des séraphins de l’Ancien Testament, flottent majestueusement avant de se transformer en entités terrifiantes. Et là, c’est le carnage absolu : les nazis, avides de pouvoir, sont consumés par une fureur divine, leurs visages fondent dans une agonie insoutenable, leurs têtes explosent dans un spectacle d’horreur pure. Indy, le héros, est là, témoin de l’apocalypse, mais ses yeux sont fermés, ses mains liées. Il ne peut rien faire, rien empêcher.

La scène fictive (sans Indy) :

Belloq et les nazis arrivent sur l’île avec l’Arche. Belloq, toujours aussi mégalo et désireux de s’approprier la puissance divine, procède à la cérémonie. Il ouvre l’Arche. Les nazis sont là, les yeux brillants de convoitise. Les esprits de l’Arche sortent. La fureur divine se déchaîne. Les visages fondent, les têtes explosent. Le spectacle est tout aussi gore, tout aussi satisfaisant. Belloq et tous les nazis présents sont anéantis par la puissance de l’Arche. Personne pour regarder, personne pour fermer les yeux. Juste la justice divine, froide et implacable.

Conclusion :

C’est la preuve ultime, le coup de grâce à la légende d’Indiana Jones. Dans la version originale, notre héros est ligoté, impuissant, et surtout, les yeux fermés ! Il ne fait absolument rien pour déclencher la puissance de l’Arche. C’est Belloq qui ouvre la boîte de Pandore. Les esprits vengeurs, la fureur divine, tout ça, ça se passe malgré Indiana Jones, pas grâce à lui. Il est juste là, enchaîné, à regarder le spectacle (enfin, à ne pas le regarder, vu qu’il a les yeux fermés). Le résultat aurait été exactement le même s’il était resté chez lui à corriger des copies d’étudiants sur l’importance des chaussettes dépareillées. Le héros n’est pas le catalyseur du climax, il est juste un meuble dans le décor.

Scène : Le Sort Final de l’Arche (La Bureaucratie Gagne Toujours)

La scène originale (avec Indy) :

Après que l’Arche ait fait son œuvre de destruction, elle est tranquillement emballée dans une caisse en bois et transportée aux États-Unis, pour être stockée dans un immense entrepôt gouvernemental, un secret bien gardé parmi des milliers d’autres. Le monde est sauvé, grâce à Indy… enfin, grâce à l’Arche.

La scène fictive (sans Indy) :

L’Arche, ayant fait son travail de destruction des nazis, est laissée sur l’île. Quelques jours, semaines ou mois plus tard, elle est découverte par des forces alliées ou des autorités locales. Compte tenu de sa dangerosité et de son potentiel destructeur, elle est scellée dans une caisse et transportée aux États-Unis, pour être stockée dans un immense entrepôt gouvernemental. Un processus administratif sans fioritures.

Conclusion :

Cette fin était inévitable. Que les nazis l’aient ramenée en Allemagne (où elle aurait fini confisquée après leur défaite) ou qu’Indy l’ait ramenée aux États-Unis, l’Arche était destinée à finir dans un coffre-fort gouvernemental. C’est la bureaucratie qui gagne, pas le fouet ! Indy n’est qu’un livreur glorifié, s’assurant que le colis arrive au « bon » destinataire, mais le colis serait arrivé de toute façon. Son rôle est réduit à celui d’un coursier, pas d’un sauveur.

Le verdict est clair comme de l’eau de roche. Que notre cher professeur d’archéologie soit là ou pas, le destin de l’Arche et celui des nazis ne bougent pas d’un iota. Indiana Jones est un générateur de scènes d’action, un aimant à problèmes, un expert en fuite, mais pas un modificateur d’issue. Il est le piment de l’aventure, mais le plat aurait eu le même goût sans lui.

Conclusion : Le Mythe du Héros (ou l’Art de la Mauvaise Foi assumée, et c’est génial)

Au final, on l’a prouvé : Indiana Jones est un personnage génial, charismatique, avec un chapeau qui a plus de personnalité que certains acteurs, et une phobie des serpents qui nous fait bien rire. Mais en termes d’impact sur le sort de l’Arche d’Alliance et des nazis, ses actions, aussi excitantes soient-elles, ne changent rien à l’histoire. Il est aussi utile qu’un parapluie sous l’eau.

Cet article, en démolissant l’héroïsme d’Indiana Jones, vous invite à regarder les films avec un œil neuf. Un œil plein de sarcasme. Un œil qui voit la vérité derrière le mythe. On aime les héros, on en a besoin. Même quand la solution vient d’un acte divin déclenché par le méchant. C’est peut-être ça, la vraie magie du cinéma : nous faire croire que le mec avec le fouet est indispensable, même quand il n’est là que pour le show.

Alors, la prochaine fois que vous regardez Les Aventuriers de l’Arche Perdue, je vous suggère de le faire avec un sourire en coin. Et si ce point de vue ne vous plaît pas, c’est que vous manquez cruellement d’humour, ou que votre loyauté envers Indy est un peu trop aveugle. Dans tous les cas, l’appréciation du film reste une expérience personnelle. Mais la vérité, elle, est universelle.

Merci d’avoir lu cet article ! Nous vous invitons à rejoindre la communauté des étoilé.e.s en participant à notre groupe Facebook « La Galaxie de la Pop-culture ». N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux !

Insta Revue de la Toile LinkedIN Revue de la Toilefacebook revue de la toile


Rédigé par Duck

Rédacteur qui se définit lui-même comme un simple freelance qui nous fait une chronique de temps en temps, Papa poule, Youtuber. Et surtout, maître dans l’Art de troller et de détourner et retourner tous les univers possibles.

Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.