Cette semaine, la Revue de la Toile vous propose 7 comédies romantiques, à ne manquer sous aucun prétexte. Après (500) jours ensemble, nous décortiquons Crazy, Stupid, Love de John Requa et Glenn Ficarra !
Crazy, Stupid, Love de John Requa et Glenn Ficarraest est une comédie romantique américaine qui bénéficie d’une réalisation solide, d’un scénario original, et d’un casting de qualité.
Synopsis de Crazy, Stupid, Love
Crazy, Stupid, Love relate les aventures sentimentales et familiales de Cal Weaver, père de famille se trouvant dans une situation confortable. Jusqu’à ce que sa vie personnelle s’effondre. Il se retrouve célibataire dans un monde moderne dont les codes de la séduction lui sont inconnus, car il n’es plus à la page. Depuis longtemps. Trop longtemps. Le hasard amène sur sa route Jacob (Ryan Gosling), séducteur invétéré qui va l’aider à reprendre confiance en lui.
Mon avis sur Crazy, Stupid, Love
Ce film est devenu culte, en partie grâce au jeu de ses acteurs. Ryan Gosling s’illustre dans ce rôle qui semble taillé sur mesure. Il est indéniable que cet acteur est à la comédie romantique d’aujourd’hui ce que Hugh Grant était à ce genre il y a vingt ans : un incontournable ! Par ailleurs, les autres acteurs de ce casting 5 étoiles sont tout aussi excellents : Emma Stone, Julianne Moore, Steeve Carell… pour ne citer qu’eux. Les couples qui naissent et se désunissent sont parfois inattendus ou touchants. De tous, c’est le duo désormais célèbre de Lalaland, Emma Stone et Ryan Gosling, qui illumine cette comédie grâce à son alchimie.
De plus, les punch-lines et les dialogues sont géniaux. En effet, ce film est avant tout une comédie, le romantisme n’est qu’une toile de fond. C’est ce qui le rend si spécial. Les clichés teintés de niaiserie se suivent pour mieux desservir le comique de situation. Crazy, Stupid, Love est drôle & subtile, même lorsqu’il met en scène une prof de Littérature hystérique !
John Requa et Glenn Ficarraest : des réalisateurs qui mènent leur film à la baguette
John Requa et Glenn Ficarraest s’amusent et jouent avec les attentes des spectateurs, tout en proposant une réalisation technique irréprochable. Les cuts et les plans sont particulièrement réussis et le rythme est maîtrisé à la perfection. Cette approche impeccable sur le plan technique, agrémentée d’une pincée de folie, s’avère déroutante. Leur procédé favori ? Surprendre les spectateurs.trices ! C’est leur marque de fabrique, qui rend leur film I Love You Philippe Morris tout aussi excellent.
Le plus incroyable dans ce film demeure le quiproquo final, réunissant tous les personnages, à la Vaudeville. Toutefois, le film aurait dû s’arrêter là : le dernier acte n’était pas nécessaire. La guimauve de la morale non plus. Cependant, elle n’entache en rien tous les bons moments que ce film à offrir.
Crazy, Stupid, Love : des personnages touchants
Au-delà de l’aspect comique, ce sont les personnages qui sont le plus touchants. Au lieu de réaliser une comédie sur les mésaventures d’un couple qui ne se connaît pas encore, Crazy, Stupid, Love narre les péripéties d’un duo en plein divorce. Cal est totalement déboussolé après que sa femme l’ait trompé puis, quitté. Malgré tout, il en demeure profondément épris. Quant à Emily, elle ne semble pas pouvoir tourner la page et se rend compte de ses erreurs. Chacun traverse en réalité la crise de la quarantaine à sa façon, et a besoin de se retrouver pour avancer dans la même direction.
Les intrigues secondaires pimentent cette relation tendue, mais émouvante. Robbie, amoureux de sa baby-sitter, se montre maladroit et excessif pour attirer son attention. Finalement, son idéalisme est à la fois tourné en dérision, tout en étant toujours valorisé.
Quant à Hannah, jeune avocate, elle finit par tomber sous le charme du beau Jacob. Ayant perdu de vue la passion à cause de ses ambitions, elle finira pas raviver la flamme qu’elle avait elle-même éteinte.
En conclusion, Crazy, Stupid, Love est à voir avant tout pour ses scènes et ses personnages fantasques et le jeu incroyable des acteurs qui révèlent leur talent. Et surtout pour le talent des deux réalisateurs : John Requa et Glenn Ficarra !
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Relu & réécrit par Margot Dupont & Tsilla Aumigny
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