Hey les Potterheads ! On se dit que la magie doit exceller pour soigner les blessures et maladies, vu toutes les potions et sortilèges à disposition ? Certes, certaines blessures que les moldus soignent en des semaines, les sorciers les guérissent en un rien de temps… parfois. Mais globalement, leur infrastructure médicale fait peine à voir face au bon vieux NHS britannique (le Service National de Santé moldus).
Pomfresh, seule contre tous : une infirmière pour 300 élèves
D’abord, sur le terrain : à Poudlard, une école de plus de 300 élèves où les accidents mortels arrivent chaque année, on a… une seule infirmière. Madame Pomfresh gère l’infirmerie comme une cheffe, mais enfin, c’est une personne pour rafistoler tout ce petit monde. Pas d’équipe de médecins, pas de psychologue scolaire (alors qu’il en faudrait dix vu les traumas vécus chaque année). Madame Pomfresh, alias Pompom, est là avec son chariot de potions miracles et ses compétences old-school. Elle peut recoller des os disparus (coucou Harry et son bras en Jelly-O après le coup de Lockhart – Skelegrow et hop, 33 os à refaire pousser dans la nuit, dans la douleur atroce évidemment). Elle peut soigner des fièvres avec une potion Pimentine qui te fait fumer par les oreilles – effet secondaire rigolo, on va dire. Elle peut réduire des dents qui ont trop poussé (hein Hermione, merci Drago pour ce sortilège dentaire…).
Mais, Madame Pomfresh est seule. Imaginez : dans un lycée moldu de 300 élèves, il y aurait au moins un infirmier et la possibilité d’appeler l’hôpital du coin pour toute urgence. À Poudlard, si Mme Pomfresh est débordée ou si c’est trop grave, on envoie un hibou (encore lui) à l’hôpital Ste Mangouste et on espère qu’ils pourront venir.
Sainte Mangouste : l’unique recours médical des sorciers
Justement, parlons de Sainte Mangouste – l’hôpital des sorciers à Londres. Déjà, il n’y en a qu’un pour tout le pays. Un seul hôpital généraliste pour la population magique entière du Royaume-Uni (ok, ils ne sont pas des millions, mais quand même). À l’échelle moldue, c’est comme si toute la population de l’Écosse n’avait qu’un seul hôpital central. Bonjour la galère pour ceux qui habitent loin.
Et comment on y accède ? En se pointant incognito dans une vieille boutique abandonnée et en parlant à un mannequin de vitrine. Niveau accessibilité, on a vu mieux (essayez d’imaginer quelqu’un de blessé qui doit trouver cette foutue entrée planquée…). À l’intérieur, l’hôpital est certes magique, avec des potions, des sortilèges de guérison, etc. Mais le personnel, les Médicomages, malgré toute leur bonne volonté, travaillent un peu à l’ancienne. On soigne les pathologies magiques surtout : un furoncle qui mord, une malédiction qui vous fait cracher des limaces, un sortilège raté qui vous a fait gonfler la tête comme un ballon… Tout ça, Sainte Mangouste gère.
Mais qu’en est-il des maladies basiques ? Une appendicite aiguë ? Vous pensez qu’ils ont un bloc opératoire stérile pour ouvrir un abdomen ? J’en doute. Probablement une potion anti-inflammatoire et advienne que pourra. Un cancer chez un sorcier ? Jamais évoqué.
Peut-être qu’ils le soignent en secret, ou peut-être qu’ils appellent ça “malédiction de Cancerus” et qu’ils dansent autour d’un chaudron – mystère. En face, dans les années 90, le NHS britannique, c’est des milliers de généralistes, d’hôpitaux spécialisés, de cliniques, de programmes de vaccination de masse, etc. Le sorcier moyen n’a pas de médecin traitant attitré qu’il va voir pour son bilan de santé annuel. Il n’y a pas de médecine préventive visible. Ils semblent découvrir l’hygiène très tard (coucou les cours de potions où tu coupes des trucs visqueux à mains nues, bonjour le staphylocoque doré magique…).
Comparaison des traitements : Madame Pomfresh vs médecine moldue
🦴 Bras cassé
Le jeune Potter se fait broyer les os du bras par un Cognard fou (merci Dobby). Lockhart aggrave son cas en faisant disparaître les os du bras d’Harry (magnifique boulette). Solution sorcière : passer la nuit à l’infirmerie à faire repousser 33 os avec du Skelegrow, une potion hyper douloureuse qui brûle de l’intérieur. Solution moldue (si Lockhart n’avait pas fait le con) : une radio, un plâtre, et 6 semaines de patience avec du paracétamol. Franchement, je préfère le plâtre, au moins tu gardes tes os d’origine et t’as un souvenir où les copains signent dessus.
🐍 Morsure de serpent
En 1993, Harry se fait mordre par le basilic dans la Chambre des Secrets – venin ultra mortel, ok c’est un cas spécial. Solution sorcière : Fawkes le phénix arrive in extremis, pleure dans la plaie (ses larmes contiennent un antidote universel miracle) et sauve Harry. Bon, la classe, j’avoue : avantage sorcier sur ce coup (quoique, s’il n’y avait pas eu ce phénix providentiel, Harry crevait car aucun Médicomage n’aurait pu arriver à temps). Solution moldue pour une grosse morsure de serpent genre cobra : du sérum antivenimeux disponible dans tout hôpital un tant soit peu équipé, administration rapide, et on surveille en soins intensifs. Certes, les phénix se font rares côté NHS, mais au moins pas besoin d’en élever un pour chaque hôpital.
💣 Blessures de guerre
Pendant la bataille finale, on voit des sorciers se faire torturer par le sortilège Doloris, ou mutiler par des maléfices. À la fin, Mme Pomfresh et quelques bénévoles font de leur mieux pour rafistoler tout le monde avec des potions. Fred Weasley meurt, Lupin meurt, Tonks meurt… Pas de concept de chirurgie d’urgence ou de transfusion sanguine chez les sorciers apparemment (et donc pas de Dr Mammour, dommage pour eux). Un moldu, quand y a un attentat ou un gros accident, il y a des ambulances, des brancardiers, un triage des blessés dans plusieurs hôpitaux, des chirurgiens qui opèrent toute la nuit, des réserves de sang, etc.
Chez les sorciers, tu crèves sur place ou tu attends que quelqu’un t’apporte un Élixir Réparateur de je-ne-sais-quoi. Si t’as de la chance, tu t’en sors avec une belle cicatrice (Harry s’en tire toujours on ne sait comment). Si t’as pas de bol, ben… on ne peut pas te ranimer, désolé.
Santé mentale : le grand oublié du système médical magique
Gros point noir. Chez les Moldus, années 90, on commence à peine à prendre au sérieux la dépression, le stress post-traumatique, on a des psys, des antidépresseurs, etc. Chez les sorciers : tu fais un burn-out après la guerre contre Voldemort ? On t’envoie peut-être à Ste Mangouste aile psy, avec Lockhart amnésique et Neville qui vient voir ses parents devenus fous à cause du Doloris. Mais aucune trace de psychomages qui te font parler de tes traumas.
Harry, gamin de 14 ans, voit un camarade se faire assassiner sous ses yeux (Cedric Diggory, RIP). À son retour de Poudlard, est-ce qu’on lui offre une cellule psychologique, un débriefing, un suivi ? Que dalle. Le Ministère le traite de menteur, et Poudlard le laisse traîner son stress tout l’été chez les Dursley. Bravo le soutien psy. Sans Hermione et Ron, le mec finissait interné.
Potions et pharmacopée : Pomfresh face à Big Pharma
Côté pharmacopée, les sorciers raffolent des potions aux ingrédients farfelus. C’est joli dans la théorie, mais pas très scalable. Pour une Poussos, il te faut du sisymbre, de la peau de serpent d’arbres et des cornues, etc. Tu ne vas pas fabriquer ça en masse pour tout un pays facilement. Le NHS, lui, collabore avec « Big Pharma » pour produire des médocs efficaces à grande échelle (antibiotiques, vaccins, insuline…coucou les antivax…).
D’ailleurs, question bête : les vaccins, ces injections qui ont éradiqué des maladies mortelles chez les Moldus, est-ce que les sorciers connaissent ? Ont-ils seulement entendu parler de la variole ou de la polio ? Probablement pas : ils vivent dans leur bulle (magique) et si une épidémie magique genre Dragoncelle (variole du dragon) éclate, ils vont tenter un remède maison. J’espère qu’ils se vaccinent contre la Dragoncelle, sinon bonjour le taux de mortalité. On sait juste que la Dragoncelle a tué des membres de la famille de Dumbledore il y a 100 ans… oups.
Sciences médicales : où sont les chercheurs ?
Et dernier point qui fâche : les sciences médicales. Les sorciers ne semblent pas avoir de chercheurs équivalents à nos scientifiques. Pasteur, Fleming (qui découvre la pénicilline), Rosalind Franklin (découverte de l’ADN), etc., n’ont pas d’équivalent magique connu. Eux, ils ont quoi ? Nicolas Flamel, qui a 600 ans, caché dans son coin à tripatouiller la vie éternelle. Pas très utile pour la santé publique quotidienne. Aucun effort concerté pour améliorer l’espérance de vie par la médecine : on vit vieux chez les sorciers (Dumbledore 115 ans, ok), mais c’est plus grâce à la magie qu’à la santé publique. Chez les Moldus, même sans potion, l’espérance de vie en 1990 avoisine 80 balais (sans jeu de mots) grâce aux vaccins, antibiotiques, chirurgie.
Conclusion,
Chez les sorciers, on a l’impression que si tu survis à tes 7 ans d’école de la mort, tu peux vivre vieux, mais attention aux accidents : un dragon, un Mangemort et pouf, t’es out, et pas de médecine miracle pour te rattraper.
Face au NHS et à la médecine moldue, les sorciers font un peu figure de rebouteux éclairés. Ça bricole des potions et des sorts pour rafistoler les bobos, mais pour une appendicite ou une épidémie, on repassera. La magie guérit bien des choses, mais pas l’ignorance médicale. Comme disait ma grand-mère : “Mieux vaut une bonne vieille pénicilline qu’un bouillon de mandragore.” – visiblement, les sorciers n’ont pas eu de grand-mère pour le leur dire.
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Rédigé par Duck
Rédacteur qui se définit lui-même comme un simple freelance qui nous fait une chronique de temps en temps, Papa poule, Youtuber. Et surtout, maître dans l’Art de troller et de détourner et retourner tous les univers possibles.
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