Quel est le meilleur jeu d’horreur de tous les temps ?? Souvent inspirés de films d’horreur célèbres et de jeux de rôles, les jeux vidéo d’horreur ont connu un succès croissant ces dernières années. Inversement, certains inspirent à leur tour le cinéma, comme Silent Hill. Et bien sûr Until Dawn, dont le film sort en France le 23 avril 2025.

Les jeux d’horreur de survie sont probablement les plus stressants et les plus terrifiants. Car, cette fois, on est officiellement poursuivi par un tueur ! Courses-poursuites, screamers… Ces jeux ne vous épargneront rien !

3e : At Dead of Night (2020, 2025)

Source : Youtube. Description : Trailer du jeu.

Le jeu inspiré de Shining ! C’est un jeu PC, de style « point & click » (on se déplace en cliquant sur l’écran, dans la direction où l’on veut aller), ce qui est peu courant… Mais probablement le jeu plus terrifiant auquel j’ai joué !

Principe :

C’est simple : tout le jeu consiste à jouer à cache-cache ou au chat et à la souris avec un tueur nommé Jimmy ! Comme dans Shining, on doit se déplacer dans un hôtel désert qui ressemble à un labyrinthe. Tout en évitant de croiser le fameux Jimmy qui est seul avec nous et qui nous cherche ! Le style de déplacement « point & click » donne des virages très brusques dans les couloirs (imitant les mouvements de caméra dans Shining), ce qui favorise bien sûr l’apparition des screamers.

On doit se déplacer vers certaines pièces pour fouiller et enquêter, mais on ne peut jamais vraiment explorer en paix car le jeu n’est pas divisé entre « phases d’exploration » et « phases de survies » : on doit donc enquêter pendant que Jimmy nous cherche. Et éventuellement pendant qu’il nous poursuit ! Au début, le jeu paraît facile car on ne le croise presque jamais. Mais ensuite, ça se complique…

Ajoutons que la bande-son est particulièrement stressante. À un moment, j’ai pensé à couper le son pour avoir moins peur. Mais le problème est qu’on n’entend plus Jimmy quand il se rapproche et on ne peut donc jamais savoir où il est… Les plans des étages, également, sont extrêmement bien faits : on  peut facilement tourner en rond pendant des heures sans retrouver la sortie, ni la pièce que l’on cherche. On peut en avoir fait le tour cinquante fois et s’y perdre encore.

Expérience de jeu – Le témoignage d’Umeboshi :

Lorsque l’on obtient les clés des chambres, il est possible de mettre en place des stratégies pour attirer Jimmy dans une chambre et l’y enfermer. Certains joueurs sur internet disent très bien y arriver. Mais, personnellement, chaque fois que je le faisais, Jimmy se libérait au bout de deux secondes et recommençait à me poursuivre. Parfois, je n’arrivais même pas à savoir si j’avais réussi ou non à l’enfermer : à peine avais-je crié victoire que je découvrais qu’il était en fait resté dans le couloir à m’attendre…

2e : Outlast (2013)

Source : Youtube. Description : Trailer du jeu.

Ce jeu est considéré comme l’un des survival horror les plus terrifiants, et à juste titre. Vous incarnez Miles Upshur, un journaliste qui s’infiltre, de nuit, dans un asile abandonné de sinistre réputation. Vous souhaitez enquêter sur les mystérieuses rumeurs entourant le lieu, et peut-être décrocher un scoop. Mais vous allez vite être traqués par les patients déments des lieux. Qui voudront vous étrangler à mains nues… Si vous avez de la chance…

Le jeu mélange habilement les jumpscares avec une ambiance tendue et glauque. Mais la peur vient surtout de la vulnérabilité du personnage que l’on incarne. Un type ordinaire et sans armes, qui s’essouffle vite et ne peut que fuir ou se cacher. Les courses-poursuites sont donc particulièrement anxiogènes (surtout si, comme moi, vous avez un piètre sens de l’orientation). La moindre erreur est souvent synonyme de game over.

Votre seul allié sera votre fidèle caméscope, disposant d’une vision nocturne. Un hommage aux films found-footage comme [REC] et Le Projet Blair Witch. Cette précieuse caméra est indispensable pour y voir quelque chose dans le noir. Mais ses piles se déchargent à vitesse grand V ! Il faut donc l’utiliser avec parcimonie, sous peine de se retrouver aveugle à proximité de tueurs maniaques !

Enfin, le meilleur des jeux d’horreur de survie : Silent Hill (1999-2024)

La saga culte de l’horreur psychologique. Source : Konami, Tony Jimenez.

Finit les couloirs claustrophobes et la vulnérabilité d’Outlast et At Dead of Night, Silent Hill vous permet de vous balader dans une ville et combattre ! On respire… Minute. Vous ne pensiez pas que ce serait aussi facile ? La fuite et la discrétion restent vos armes principales. Quand à Silent Hill, elle détient depuis des décennies le titre de ville la plus terrifiante du jeu vidéo (avec Racoon City ou Rapture, il y avait pourtant de la concurrence).

La ville est un endroit désolé et mystérieux, nimbé d’un inquiétant brouillard (quand l’on vous disait que Little Hope s’en était inspiré). Mais entendez le grésillement d’une radio, et il se pourrait bien que les phénomènes surnaturels se multiplient autour de vous. Les murs se couvrent de rouilles et de crasse, les lampadaires disjonctent et les créatures difformes et tordues, digne des peintures de Francis Bacon, se multiplient.

Silent Hill agit comme un révélateur de la psychologie et des névroses intérieurs de ses visiteurs. Une sorte de Purgatoire personnel taillé sur mesure. Qui fait glisser les protagonistes vers la folie, et le joueur vers une sacrée collection d’appréhension. C’est motivé par le peu de budget des premiers épisodes, qui a poussé les développeurs à se surpasser dans la maîtrise de la tension et de l’invisible. Silent Hill ne cherche pas le jumpscare. Mais l’horreur psychologique. Une sensation de tension et de malsain constante. Le genre qui vous fait raccrocher la manette au bout de deux heures, avec la sensation de ne plus en pouvoir… Puis de revenir le lendemain, stressé mais fasciné.

Le plus beau, c’est que chaque opus est totalement différent. Le premier Silent Hill vous fait incarner un père à la recherche de sa fille. Le 3 en est une suite directe, et Shattered Memories un remake (ajoutant un climat hivernal, des interrogatoires d’habitants et des tests de Rorschach).

Silent Hill 2

Silent Hill 2, l’opus le plus aimé, vous fait incarner un mari sur les traces de sa femme décédée, et pousse à fond la carte de la psychologie. Il a récemment fait l’objet d’un remake, débattu car différent du jeu de base, mais étonnement réussi. Silent Hill 4 : The Room, trop souvent sous-estimé, vous fait incarner un homme essentiellement cloîtré dans son appartement. Déjà inquiétant en temps normal, le lieu vous fait passer dans la dimension alternative cauchemardesque au moyen d’un portail dans la salle de bain (!). Il y a bien sûr des niveaux en extérieur.

Après ça, la saga se perd selon les puristes. Pourtant Origins, Homecoming et Downpour ont le mérite de toujours tenter quelque chose de nouveau. Il y a également la légendaire démo P.T.

Crée par les légendes Kojima Hideo et Guillermo del Toro, P.T. est le prototype d’un jeu Silent Hills. Malheureusement abandonné après des brouilles avec l’éditeur Konami (jamais avare en décisions totalement absurdes…). Cette simple démo est pourtant considérée par beaucoup comme l’un des jeux d’horreur les plus terrifiants jamais crées !

Récemment, un court jeu Silent Hill : The Short Message, a été crée sur le thème des réseaux sociaux. Une expérience de série interactive, Silent Hill : Ascension, est en développement (les spectateurs pourraient y voter pour leur version de l’histoire). Et le créateur d’Higurashi, Ryūkishi07, prépare le projet le plus alléchant. Le mystérieux Silent Hill f. Se déroulant non pas dans la ville mythique, mais dans un village de la campagne nippone. Avec une omniprésence des fleurs et de la végétation…

Source : Youtube, Konami. Description : Trailer de Silent Hill f.

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Umeboshi : prune japonaise séchée et amer

Rédigé par Umeboshi

Rédactrice, Relectrice SEO, Community Manager, enfant prodige, passionnée d’univers gothiques, mangaphile, parle le japonais couramment, a rédigé une thèse de 80 pages sur JoJo’s Bizarre Adventure.

Rédigé par Evan Garnier

Rédacteur, Relecteur SEO, Administrateur du groupe facebook « La Galaxie de la Pop culture », écrivain amateur de bières, comicsophile, regarde des vidéos youTube sur des sujets que lui seul comprend

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