Après avoir envahi l’Ukraine, les russes continue leurs incursions en occident en envahissant l’univers d’Harry Potter via un jeu (interdit évidemment sur les stores d’Apple et de Google) : Innocent Witches. Ici le but est simple : vous devrez trousser l’intégralité de la gente féminine de Poudlard, elfes de maison incluses !
Avant toute chose, la rédaction de la Revue de la Toile, tient à rappeler la législation en vigueur en France. Le fait de posséder, distribuer des photos, images ou écrits représentant des personnes mineures en train d’avoir des relations sexuelles est considéré comme de la pédopornographie.
Le jeu que nous vous présentons aujourd’hui relève de cette loi.
La rédaction de la Revue de la Toile n’a évidemment pas pu tester le jeu sur le territoire français, et se base sur le témoignage anonyme de l’un de ses lecteurs russophones. La traduction de ce témoignage peut donc comporter certaines erreurs.
Chers lecteurs, nous connaissons la passion des Potterheads pour les fanfictions, spécialement celles mettant en œuvre les fantasmes dégénérés des étudiants et étudiantes de la fameuse école de sorcellerie britannique.
Aujourd’hui, la libido de cette frange de fans les pousse à mettre des images sur leurs pensées salaces. Ainsi, un groupe de jeunes pervers russes, rassemblés autour du studio SAD CRAB, a développé un point and click sur l’univers de J.K. Rowling. Dans ce jeu, vous dirigez un protagoniste qui se voit catapulté au poste de directeur par intérim de Poudlard, en lieu de Dumbledore.
Sa mission est simple : gérer les affaires de l’école et éviter tout problème dans l’établissement. Voilà pour la mission officielle mais rapidement, le joueur comprendra que les « missions » consistent principalement à explorer les étudiantes (et les elfes de maison) plutôt que le château. Si le préambule de ce type de jeu peut être amusant et plaisant pour les yeux, le plus gros problème est qu’il tombe malheureusement dans les clichés les plus sales.
Ainsi, sous prétexte de magie, le joueur est amené à utiliser sa « baguette » pour réaliser des fantasmes, qui se rapprochent plus de la relation non consentie que du jeu de drague classique. C’est bien là le problème, de proposer un protagoniste ayant le pouvoir, face à des jeunes nymphettes qu’il doit « former », amenant des situations problématiques.
On comprendrait qu’un jeu mettant en scène uniquement les étudiants des mêmes années pourrait amener à de la romance, voire plus, sans trop de problèmes -hormis de la représentation pédopornographique-, mais mettre en scène un adulte face à des mineurs est bien plus moralement répréhensible.
Concernant le gameplay, la bonne surprise est que l’on retrouve l’humour des productions Lucas Art des années 90, telles que les Indiana Jones ou Monkey Island, tant dans la richesse des décors que dans les easter eggs cachés tout au long du jeu. Ainsi, le joueur est amené à réfléchir tout au long d’énigmes assez bien foutues et à explorer son environnement pleinement.
Le graphisme du jeu est soigné, les illustrations (bien qu’elles soient problématiques sur le fond), sont extrêmement bien réalisées et très agréables. Les décors et l’emplacement des salles dans Poudlard sont conformes aux écrits du canon, les personnages sont basés sur les livrés plus que sur les films, et l’ajout de lieux et scènes n’existant pas dans l’histoire originale, s’intègre parfaitement à la vision que les lecteurs ont de l’univers.
Pour terminer, je pense que les auteurs du jeu sont de véritables fans d’Harry Potter (et de porno), car le travail fourni est assez impressionnant au vu du projet initial. On peut noter que si le jeu est d’origine russe, il possède une communauté suffisant large pour permettre des traductions totales ou partielles dans de nombreuses langues.
En conclusion, la Revue de la Toile ne peut pas vous conseiller de télécharger ce jeu sur Windows, Android ou Apple, mais tient à vous informer que en vertu de l’article 34 des lois de l’Internet, ce jeu existe.
Rédigé par Duck
Rédacteur qui se définit lui-même comme un simple freelance qui nous fait une chronique de temps en temps, Papa poule, Youtuber. Et surtout, maître dans l’Art de troller et de détourner et retourner tous les univers possibles.
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