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Top films d’Halloween : Le classement des sagas Freddy et Jason (Les Griffes de la Nuit vs Vendredi 13)

Freddy vs Jason, dessin par MrEnderGamer (Deviantart)

Vous cherchez un film d’horreur pour Halloween ? Pourquoi pas un classique du slasher avec Freddy, le maître des cauchemars et ses Griffes de la Nuit ? À moins que vous ne préfériez la brutalité muette de Jason, le tueur au masque de hockey de Vendredi 13 ? Et pourquoi pas les deux ? Leurs sagas respectives se sont même entrecroisées à l’occasion d’un crossover ! Mais quel film choisir ? Posez cette machette, j’ai classé pour vous les films des deux saga cultes de l’horreur. Du pire au meilleur, histoire d’entretenir le suspens jusqu’au twist final !

Deux tueurs, deux styles, deux sagas cultes

Revenons rapidement sur les origines. Réalisé par Sean S. Cunningham, Vendredi 13 débarque en 1980 dans les salles étasuniennes. Le film d’horreur s’ouvre sur un couple de moniteurs de camp de vacances, installés dans un chalet lacustre, nîché dans la forêt. Nos deux tourtereaux se trouvent un coin tranquille pour… Prendre du bon temps, loin de la vue des enfants. Mais pendant ce temps, ils ne s’aperçoivent pas qu’un enfant, Jason Voorhees, a échappé à leur surveillance pour faire un bain de nuit dans le lac ! Le gamin finit par se noyer tragiquement. Des années plus tard, d’autres moniteurs viennent faire la fête à Crystal Lake. Inconscient du tueur qui les épie derrière les arbres. Ce meurtrier, dont nous adoptons le point de vue lors de ses séances de voyeurisme, va méthodiquement éliminer un par un les adolescents…

Inspiré par le genre du giallo italien, Vendredi 13 fait monter progressivement la tension, suggérant le danger, avant de massacrer de manière sanglante ses personnages principaux. À l’image de son grand frère, Halloween, qui le précède de quelques années, Vendredi 13 connaît rapidement des suites. Les films sont, en général, assez mal reçues par la critique. Mais cela n’empêche pas le succès commercial pendant plusieurs années. Le genre du slasher était né. Un tueur solitaire, souvent masqué et défiguré, un groupe de victimes adolescentes ou jeunes adultes, et des meurtres à la pelle. Rien de plus simple.

Freddy Krueger (dont le nom inspirera le jeu d’horreur Five Nights at Freddy’s) arrive sur le tard dans les salles, en 1984. Les Griffes de la Nuit, réalisé par le désormais légendaire Wes Craven, raconte la lutte des adolescents de la ville de Springwood contre le croquemitaine, qui les tourmente dans leurs cauchemars. Freddy Krueger coche les cases du genre slasher. Un visage façon crème brûlée. Une dégaine reconnaissable immédiatement avec son chapeau et son pull rayé. Et une arme iconique, son gant aux sinistres griffes d’acier.

Cependant, son style se démarque des colosses muets comme Jason ou Michael Myers. Plutôt que la force brutale, le sadique et moqueur Freddy préfère la terreur métaphysique. En tant qu’incarnation du cauchemar, il n’a pas de forme physique dans le monde matériel. Mais il est bien plus puissant dans la dimension des rêves. Il attend patiemment que les adolescents dorment pour s’immiscer dans leur subconscient et les traumatiser à coups de cauchemars et de mises en scènes grotesques. Bien sûr, qui meurt en rêve meurt dans la réalité. Ce concept sera repris dans Inception ou encore JoJo’s Bizarre Adventure, avec le Stand Death Thirteen.

Wes Craven propose ici sa propre version du croque-mitaine du folklore. Mais son inspiration principale vient d’un sombre fait-divers. La mort subite, étrange et inexpliquée, d’un enfant d’origine cambodgienne, dans son sommeil. Nombre de cas similaires ont été répertoriées dans la population cambodgienne à cette époque. Le traumatisme vécu par les victimes du génocide khmer rouge a sans doute joué un rôle crucial dans ces étranges décès. Mais de là à théoriser qu’ils auraient été ciblés par une entité surnaturelle, il n’y a qu’un pas !

Succès critique et commercial, loué pour son originalité et son côté plus cérébral, Les Griffes de la Nuit connaîtra de nombreuses suites, à la qualité variable.

Attaquons sans plus attendre ce top des deux sagas ! Du pire au meilleur film !

20e/ Vendredi 13 (1980)

Titre VO – Friday the 13th

Le film fondateur de la saga Vendredi 13 est… Nul. Chiant comme la mort ! Il n’y a que les vingt dernières minutes qui soient bonnes ! Et pour le coup, originales et inattendues ! Mais avant cela, il faut se taper une introduction In-ter-mi-nable. Le premier meurtre n’arrive que vers la quarante-cinquième minute ! Et le tueur n’est pas encore Jason !

En revanche, ce long-métrage met en place tous les éléments qui deviendront des codes récurrents de la saga. Ils seront amplifiés ou détournés à volonté dans les suites : L’importance du lac, les adolescents pas très futés et stéréotypés (une « vierge », un nerd, un sportif ou psychorigide, un couple en chaleur…), le tueur qui observe dans les bois avec le mythique leitmotiv sonore « Tchi tchi tchi ! Wa wa wa… », le jumpscare final, le « fou du village » qui prophétise la venue du massacre… Et une paire de seins nus par film, minimum !

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Parenthèse mammaire : De l’importance des boobs dans les films d’horreur (vous allez voir, c’est plus profond qu’il n’y paraît ! )

Ce duo de mamelons est essentiel, car il permet d’attirer l’adolescent en chaleur dans les salles obscures ! Oui c’est beauf, oui c’est de l’objectification sexuelle, mais ça fonctionne. L’actrice sera souvent dénudée à l’occasion d’une scène de baignade, ou de copulation. Bien souvent, ce petit pervers de Jason épiera l’acte sexuel (quatrième mur !). Avant de l’interrompre (il voulait juste participer…). Mais parfois, il attendra patiemment que l’un des deux gymnastes aille prendre sa douche avant de frapper.

Au-delà d’une stratégie marketing bien rôdée, ce voyeurisme de l’érotisme frontal a aussi une fonction artistique. Il caractérise le personnage de Jason. La curiosité d’un enfant (probablement victime d’un complexe d’Oedipe non résolu avec sa mère), les pulsions d’un adulte, l’opportunisme d’un prédateur. Et un désir de vengeance tordu devant une situation qui, rappelons le, a causé sa mort. Eros et Thanatos sont ainsi mêlés. C’est, enfin, un emprunt au giallo italien (par exemple, dans le film La Baie Sanglante de Mario Bava, un couple est également empalé en plein acte sexuel).

Fin de la parenthèse

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Pour en revenir au premier film, Vendredi 13 est un passage « obligé » si vous souhaitez vous plonger en profondeur dans la saga. Mais, pour une fois, vous serez pardonnés si vous le regarder en accéléré…

19e/ La Fin de Freddy : L’Ultime Cauchemar (1991)

Titre VO – Freddy’s Dead :The Final Nightmare

L’affiche nous promet la mort de Freddy. Mais elle n’est pas vraiment satisfaisante. Il était temps que la saga se termine, car elle se termine sur de la daube…

La « conclusion » de la saga. Certains reprochent aux Griffes de la Nuit de basculer dans le n’importe quoi dès le second film. Je serais loin d’être aussi sévère. Mais ce qui est sûr, c’est que ce sixième film lorgne clairement plus du côté de la parodie (ratée) que du film d’horreur pur. La faute en partie aux scènes tournées en 3D, expérimentales, mais qui le font paraître visuellement ridicules. Comme l’a dit Austin Chronicle, un magazine de l’époque : « Freddy Krueger… est passé du fantasme horrible et mal défini du film original à un croque-mitaine fade et ennuyeusement prévisible, adoré par les enfants du monde entier. »

Le film n’a pas que des mauvaises idées (une ville où les adultes sont devenus fous à cause des meurtres d’enfants, une scène familiale assez malsaine, ou encore un twist savoureux) . Mais il est lent (il met une bonne demi-heure à se lancer), convenu et incohérent avec le reste de la saga (depuis quand Freddy a tué tous les enfants de la ville ?).

Si la volonté de plonger dans le parcours de Freddy est louable, raconter son passé ainsi que l’origine (un peu ridicule) de ses pouvoirs tue l’aspect mystérieux du personnage. Il perd de sa symbolique, de son côté abstrait. Ce n’était pas nécessaire.

18e/ Vendredi 13, chapitre VII : Un nouveau défi (1988)

Titre VO : Friday the 13th Part VII : The New Blood

Cette fois, l’héroïne a des pouvoirs psychiques… Ne me demandez pas pourquoi… Mais ça donne quelques bonnes scènes d’action lors du final.


Si oubliable que j’ai du mal à m’en souvenir… Ça doit manquer de boobs. L’histoire est ennuyeuse. Et la mise en scène des meurtres manque sérieusement d’imagination (à l’exception de celui du local bricolage, très bien filmé).

17e/ Freddy : Les Griffes de la Nuit (2010)

A Nightmare on Elm Street

Robert Englund laisse son rôle mythique à Jackie Earle Haley (Rorschach dans Watchmen) qui, avec sa « gueule de cinéma », donne un aspect réaliste et dérangeant à ce visage de grand brûlé.

Une tentative de reboot de la saga. Fini le cabotinage, le nouveau Freddy veut se la jouer plus sérieux. Mais les tentatives d’être terrifiants (et les blagues occasionnelles) tombent très souvent à l’eau. Ca fonctionne cependant dans le final, frontal et osé, mais davantage grâce au contexte malsain qu’à l’acteur en lui-même.

Les meurtres sont sans imagination. Juste des coups de griffe et basta. Peu de mises en scène fantasmagoriques pour illustrer le domaine du rêve. Il y a bien quelques bonnes idées (les techniques qu’utilisent les personnages pour se réveiller. Ou encore l’utilisation scientifique des conséquences du manque de sommeil pour faire planer un épée de Damoclès sur les personnages). Mais bien trop souvent, le long-métrage donne l’impression que Freddy pourrait être un serial killer lambda que cela n’aurait pas changé grand chose.

À noter une réécriture du personnage, qui aurait pu être intéressante, mais se révèle au final assez maladroite. Léger spoil : Freddy a toujours été l’incarnation du Mal. Tenter de l’humaniser lui retire cette aura.

16e/ Vendredi 13 (2009) 

Friday the 13th

Jason commencera le film masqué par un sac à patate. Avant de rapidement opter pour le mythique masque de hockey présent sur l’affiche.

L’autre reboot. Cette fois-ci sur Jason. Avec Jared Padalecki (alias Sam Winchester dans Supernatural). On s’attend à ce qu’il casse du tueur zombie avec son expérience ! Mais c’est un peu décevant… Le remake n’est pas bon. Ni vraiment mauvais. Juste anecdotique et oubliable. Beaucoup trop de meurtres à la machette (en hors-champ…), pas assez d’imagination.
Bien sûr il récite sa leçon. Quelques mamelons… Une évocation des meurtres de Pamela…

…Voorhees dans le générique d’ouverture, plutôt classe en noir et blanc. [vous avez pensé à Anderson, ne faites pas semblant…]

Mais cela ne suffit pas pour le rendre réellement intéressant. Il n’a plus le charme rétro des années 80. Il est à l’image de trop de reboots/suites actuels : lourdaud.

15e/ La Revanche de Freddy (1985)

A Nightmare on Elm Street 2: Freddy’s Revenge

Le héros fait bien de s’inquiéter. Il va prendre très, très cher dans sa tronche question impact psychologique… Heureusement qu’il a une copine prête à tout pour le sauver.

Le 2 se fiche totalement des règles que le premier film avait posé. Dans La Revanche de Freddy, ce dernier peut se matérialiser à volonté dans le monde réel, et y tuer tranquillement des gens éveillés. Ce qui casse tout l’intérêt du personnage et le jeu autour du sommeil. Le film est donc plus banal et ennuyeux. Seulement sauvé par une ou deux scènes d’horreur et la relation bien écrite entre les tourtereaux principaux.

14e/ Le Tueur du Vendredi (1981)

Friday the 13th Part 2

Les vrais débuts de Jason…

Le rythme calamiteux du premier film est corrigé pour l’essentiel, aboutissant à un film bien meilleur, bien que toujours un peu lent. Pas dénué de défauts donc, mais une œuvre correcte. De plus, la résolution est malsaine et bien trouvée !

Un nouveau code fait son apparition dans la saga (il sera parfois utilisé chez Freddy également) : Jason se venge, dès le début du film, des survivants du précédent long-métrage.

13e/ Jason va en enfer (1993)

Jason Goes to Hell : The Final Friday

Dans ce film, Jason adopte une apparence de larve dégueulasse (qui a dit goa’uld?) puis se glisse, de manière fort peu consentie, à travers la gorge de sa victime. Façon facehugger d’Alien.

Voici le mouton noir de la saga Vendredi 13 ! Ce film est… Bizarre. Il s’ouvre sur une opération commando de l’armée étasunienne, qui se décide (enfin !) à se bouger les miches et à réduire Jason en miettes ! Sauf que ce petit malin va se mettre à posséder le médecin légiste qui autopsie ses bouts de cadavre ! Puis toute une ribambelle de personnages.

Alors certes, cela amène un peu de renouvellement à la saga. Et permet quelques séquences de tension sur l’identité de la personne possédée. Cela montre aussi que le Mal qu’incarne Jason revient toujours. Mais ce nouveau pouvoir de possession sort de nulle part. De plus, il fait tâche dans la mythologie du tueur au masque de hockey. Qui était efficace parce qu’il était simple : Un revenant limité intellectuellement, mais inarrêtable. Possédant une force colossale et un instinct prédateur étonnement affûté et créatif.

Reste un joli duo de buddies dysfonctionels entre Steven, un homme sous-estimé mais courageux (John D. LeMay), prêt à tout pour protéger son ex-copine. Et Creighton Duke, un chasseur de primes flamboyant et amoral (Steven Williams). Mais surtout un cliffhanger d’anthologie ! S’il n’était qu’une blague au départ, cet easter egg aura fait fantasmer les fans de films d’horreur pendant une décennie !

Léger spoil : Puisque l’on y voit la main de Freddy qui sort du sol (symboliquement des Enfers) pour attraper les restes du masque de Jason ! Teasant donc la possibilité d’un crossover ! C’est quasiment la scène post-générique d’Iron Man avec dix ans d’avance !

12e/ Vendredi 13, chapitre V : Une Nouvelle Terreur (1985)

Friday the 13th Part V: A New Beginning

Si Jason arbore un nouveau masque dans le film, ce n’est pas celui-ci. Allez savoir pourquoi… Il adoptera également son arme iconique : La machette !

Nous avons le plaisir de retrouver Tommy Jarvis. De manière inédite dans la saga, le survivant du film précédent ne meurt pas, mais devient le protagoniste principal ! Jarvis acquiert ainsi le titre de némésis de Jason, puisqu’il le combattra dans trois films ! (respectivement les chapitres 4, 5 et 6).

Dans celui-ci, rendu à moitié fou et paranoïaque par sa précédente confrontation avec le monstre de Crystal Lake, Tommy atterrit dans un foyer pour les adolescents perturbés. Le cadre de la saga s’éloigne enfin du sempiternel camp de vacances ! Cela relance l’intérêt et la tension ! Pas le meilleur film de la saga Vendredi 13, loin de là (la faute notamment à un rythme mal maîtrisé et à des kills un peu trop bateau). Mais une tentative originale de renouveler le scénario.

11e/ Jason X (2002)

Jason X

Il faut attendre les dernières minutes pour profiter du masque en métal « d’Uber Jason ». Mais la patience est très largement récompensée.

Non. Ceci n’est pas une parodie porno.

Mais c’est bel et bien un nanar ! Et de compétition s’il vous plaît ! Suite à une énième course-poursuite avec une donzelle fertile, notre zombie simplet préféré glisse dans de l’azote liquide et se retrouve cryogénisé (oui oui) pendant des siècles. Jusqu’à être retrouvé, dans les ruines d’une Terre dévastée et irradiée, par des scientifiques dont la moyenne d’âge ne dépasse pas 25 ans. Ils emmènent notre Jason congelé sur une station spatiale en orbite. Et le réveilleront bien entendu par erreur ! Jason X est un véritable hommage aux deux premiers Alien, avec un second degré assumé. Et qui n’oublie pas de rire des codes de la saga Vendredi 13 : Tout le monde sur la station spatiale est un chaud lapin maniant avec brio le dialogue bas du front ridicule. La mode vestimentaire est très révélatrice dirons nous. Après tout, il faut bien repeupler la Terre !

Le dernier acte est un bonbon d’absurdité. Le film n’en a plus rien à foutre, et s’autorise tous les clichés hilarants ! Il y a même du kung-fu ! (oui oui!)

10e/ Vendredi 13 : Meurtres en 3 Dimensions (1982)

Friday the 13th Part 3

L’affiche semble être en relief, avec un couteau pointant vers nous. Le film est en effet une des premières expériences de 3D au cinéma !


Le film où Jason obtient son masque iconique. Il peut d’ailleurs remercier le personnage qui lui apporte, véritable teasing sur pattes question jumpscare. Le 3 reprend tous les ingrédients du 2 pour les pousser plus loin : Des mises à mort plus nombreuses et créatives, un meilleur rythme, davantage de roploplos. C’est bourrin, mais très appréciable. À noter les antagonistes secondaires du gang des punks, qui apportent une violence et une tension inattendue.

9e/ Freddy contre Jason (2003)

Freddy vs. Jason 

Le fameux crossover que tout le monde attendait depuis une décennie débarque enfin en 2003 ! Deux des monstres sacrés du slasher dans un duel au sommet !

Oublié par les adolescents de Springwood (?… Ils ont décidément la mémoire courte…), Freddy va utiliser Jason comme son arme pour les massacrer ! Mais le mort-vivant au masque de hockey s’avère bien vite indomptable !

Comme pour les autres films de versus (Alien vs Predator, Godzilla vs Kong), le spectateur suit l’histoire à travers le groupe des humains, pris entre deux feux. Nos homo sapiens clichés sur pattes habituels s’avèrent, cette fois-ci, bien plus malins que d’habitude ! Ils auront tôt fait de comprendre que former une alliance inhabituelle, « pactiser avec le Diable » est le meilleur moyen de survivre ! Quitte à envisager carrément de sacrifier la vierge du groupe ?! Aucun doute, ils connaissent leurs clichés de films d’horreur !

Les affrontements directs entre Freddy et Jason sont peu nombreux, mais satisfaisant ! Notamment parce que chacun utilise la faiblesse de son adversaire, l’élément qui a causé sa mort ! (le feu pour Freddy, l’eau pour Jason). Néanmoins, cette phobie d’un élément en particulier n’est pas toujours respecté, ni très logique (notamment pour Freddy, pour qui la chaufferie est quasiment son antre à part entière). Elle apparaît et disparaît au bon vouloir des scénaristes dans les deux sagas. Mais l’idée était ingénieuse néanmoins !

8e/ L’Enfant du Cauchemar (1989)

A Nightmare on Elm Street 5 – The Dream Child 

Freddy le croque-mitaine veut s’emparer d’un bébé !



Nous retrouvons les survivants du quatrième film Freddy. Le changement de l’un d’entre eux témoigne d’ailleurs d’une écriture assez mature et habile. Pourtant, l’heure n’est pas aux réjouissances. Car le couple de héros attendent un heureux événement : Un enfant à naître…

C’est donc le début d’un duel psychologique haletant entre les parents, qui essayent de protéger le bébé, encore dans l’utérus de sa mère, et Freddy qui essaye de le corrompre ! Si le thème de la maternité ajoute une dose de tension supplémentaire, il est, au final, assez peu exploité. C’était pourtant l’occasion de faire une sorte de remake de Rosemary’s Baby.

En revanche, les mises à morts elles, ne sont pas timides. Avec certaines des morts les plus gores et les plus visuellement folles de la saga ! (la moto…). Reste que le film manque d’une identité propre pour vraiment se différencier des autres. Mais l’on passe un bon moment malgré tout ! Peut-être l’un des épisodes qui m’aura rendu le plus nerveux par son ambiance !

7e/ Vendredi 13, chapitre VI : Jason le Mort-Vivant (1986)

Friday the 13th Part VI : Jason Lives

Le film part directement dans le pur surnaturel dès le début ! Désormais, Jason est officiellement un zombie !

Le film chouchou de beaucoup de gens. Souhaitant en finir une bonne fois pour toutes avec ses démons, la némésis de Jason, Tommy Jarvis, déterre le corps du tueur pour le réduire en cendres. Mais, par un concours de circonstances, c’est lui qui permet à la foudre de s’abattre sur le cadavre ! Jason ressuscite alors, telle la créature de Frankenstein. Pure ironie dramatique !

De nouveau, le camp de vacances de Crystal Lake est opportunément mis au second plan (cette fois, il abrite essentiellement des enfants. Et comme chacun sait, on ne tue pas les enfants. N’est-ce pas?…). Tandis qu’un petit retournement des codes de la saga s’opère. On a toujours un personnage féminin en chaleur, mais cette fois-ci, elle devient l’amoureuse courageuse et ingénieuse du héros ! Et son père est important dans le scénario, puisqu’il est le shérif de la ville et servira de premier antagoniste à Tommy ! Cette ville est quand même incroyable… Tous les ans il y a des meurtres de campeurs. Mais ils continuent à ne pas croire à Jason, et à faire de la pub pour le tourisme…

À noter les kills jouissifs du camping-car avec un Jason des plus badass. Et un final qui envoie la max ! Où les persos principaux s’envoient absolument tout dans la gueule pour se débarrasser l’un de l’autre ! Il ne peut en rester qu’un…

Fun-fact : on trouve une référence à l’affiche du film dans le manga JoJo’s Bizarre Adventure, célèbre pour ses clins d’œil à la pop culture et en particulier au cinéma d’horreur !

Image de droite : © 1986 by Hirohiko Araki / SHUEISHA Inc. Tous droits réservés.

6e/ Le Cauchemar de Freddy (1988)

A Nightmare on Elm Street 4 – The Dream Master 

Ce film reprend le concept de rêve lucide, déjà entraperçu dans le troisième volet, pour l’approfondir. Il est juste dommage que ce soit si peu utilisé.


Les meurtres de The Dream Master sont réjouissants et inventifs… Et assez portés sur la sexualité ? Il y a notamment une jeune femme qui s’asphyxie… Tout en ayant les tétons discernables de manière Très visible sous son pull (Eros et Thanatos encore une fois ?)… J’ai du mal à croire que ça n’ait pas été laissé volontairement au montage…

Reste que le film est peut-être un chouia trop classique comparé au 1 et au 3. Et qu’il manque un peu de respect à son prédécesseur : Les rares survivants du troisième film sont éliminés en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire… Mais c’est drôle.

5e/ Vendredi 13 : Chapitre final (1984)

Friday the 13th : The Final Chapter

Un régal ! Ce long-métrage prend tous les codes qui ont fait le succès de la saga Vendredi 13 avant lui. Et il les pousse au maximum, tout en s’amusant à les détourner !

Les personnages du début vont se faire buter en plein coït ? Eh bien non ! Le pervers se prend un stop, et plusieurs faux jumpscares font survivre nos tourtereaux ! (du moins, pendant les premières minutes…).

Ici, Jason ne perd plus de temps à mater sans intervenir, mais commence très vite à massacrer du quidam à tour de bras !

Tout le monde… Mais vraiment Tout Le Monde a envie de baiser ! (même l’enfant du film est un petit pervers). La quête initiatique du héros introverti, qui suit « l’enseignement » de son ami qui se donne des allures d’expert de la chose, est même plutôt divertissante à suivre. On dirait presque du American Pie, en beaucoup moins vulgaire.

Le spectateur attend la mandataire paire de boobs ? Il va en avoir des tonnes ! Et très vite ! (un vrai régal…*tousse* Pardon…).

Les meurtres redoublent d’imagination. Et la fin, bien qu’un peu nawak, est une pierre angulaire de la saga. Savoureusement perturbante.

4e/ Les Griffes de la Nuit (1984)

A Nightmare on Elm Street

Nancy (Heather Langenkamp) va vite apprendre une règle simple : Tu dors, tu meurs.



Hyper original, jouissif et ingénieux. C’est le film qui pose tous les codes de la saga. Notamment tout le jeu autour du sommeil. Freddy étant inoffensif pour quelqu’un d’éveillé, mais terriblement dangereux pour quelqu’un d’endormi trop longtemps, puisqu’il manipule ses rêves quasiment à volonté (tout en faisant des blagues terrifiantes, un vrai diablotin sorti de sa boîte). Les ados doivent alors trouver des techniques pour se réveiller : Ca va du café aux médicaments, en passant par dormir à tour de rôle (mieux vaut avoir confiance en son partenaire). Juste la fin, un peu simpliste, qui n’est pas à la hauteur, c’est dommage… Mais c’est peut-être , objectivement, le meilleur film Les Griffes de la Nuit.

On notera les belles performances d’Heather Langenkamp dans le rôle de Nancy Thompson, Robert Englund bien entendu dans celui du sadique Freddy. John Saxon, habitué aux rôles d’autorité et d’antagoniste secondaire, est le père de Nancy. Quand au personnage de Glen Lentz, il est interprété par un tout jeune… Johnny Depp, dans son premier rôle !

3e/ Vendredi 13, chapitre VIII : L’Ultime Retour (1989)

Friday the 13th Part VIII : Jason Takes Manhattan

On quitte enfin Crystal Lake (ouf !). Le long-métrage se passe essentiellement en huit-clos, sur un bateau de croisière. Et tout le dernier acte se déroule à New York ! (qui a dit Le Monde Perdu ?).



Ce film mal-aimé est pour moi l’un des meilleurs de la saga Vendredi 13 ! Une vraie bouffée d’air frais, des personnages efficaces et plus variées que les sempiternelles moniteurs de colo qui veulent s’envoyer en l’air. C’est limite si les victimes ne sont pas plus intéressantes que le voyage meurtrier de Jason ! Les persos sont soit hauts en couleur (la rockeuse et son pote le caméraman, ou encore le boxeur dur à cuire). Soit on adore les détester (la garce manipulatrice, le beau-père de l’héroïne). Et certains sont même machiavéliques !

De plus, les kills sont très imaginatifs. Beaucoup d’humour noir et pince-sans-rire. Seul regret, le réalisateur (qui a pourtant pleins de chouettes idées) expédie la paire de seins mandataire dès les premières secondes… On ne les voit que très brièvement et de profil. Quel troll !

2nd/ Freddy sort de la Nuit (1994)

Wes Craven’s New Nightmare

Un délice ! Wes Craven, le créateur de Freddy et réalisateur du tout premier film, revient à la caméra pour un brisage de quatrième mur absolu. Une mise en abîme comme on en a rarement vu au cinéma. Heather Langenkamp (Nancy), Robert Englund, John Saxon ou encore Wes Craven qui interprètent leurs propres rôles. Il faut voir Wes Craven, sorte d’ermite à la cool, raconter passionnément les aspects mythologiques qui le fascine autour des rêves. Ou encore Robert Englund, l’interprète éternel du croquemitaine, sans maquillage, qui passera tout le film à être super sympa et un ressort pour les faux jumpscares. Du moins quand il s’interprète lui-même.

Car lorsqu’il reprend les brûlures de Freddy, c’est pour passer dans « notre réalité » pour massacrer l’équipe de tournage…d’un film sur Freddy, réalisé après Les Griffes de la Nuit originel… Mais sans que ce soit notre 2 à nous. Celui du film n’est pas réalisé en 1985, mais une décennie après. Une fois qu’ Heather est mère de famille ! Tout comme dans la réalité… Vous suivez toujours ?

Bref, c’est quasiment un Inception before it was cool, un exercice de style et une belle métaphore du pouvoir du cinéma et des histoires. On sent que Wes Craven, les scénaristes et les acteurs se sont éclatés ! Mention spéciale à la fin qui assume son délire jusqu’au bout. Le film n’en oublie pas pour autant d’avoir de vrais moments de tension (par exemple quand l’enfant d’Heather se retrouve en plein milieu d’une autoroute) ou de sadisme (le personnage d’Heather qui prend très, très cher en peu de temps. Et doit notamment faire face à l’accusation de maltraitance infantile).

1er/ Les Griffes du Cauchemar (1987)

A Nightmare on Elm Street 3 : Dream Warriors 



Un des chouchous des amateurs de la saga. À raison ! Le décor de l’hôpital psychiatrique apporte une ambiance à la fois angoissante et burlesque. Nancy, l’héroïne du premier volet, toujours campée par Heather Langenkamp, est de retour ! Ce qui en fait, techniquement, la némésis de Freddy, à l’image de Tommy Jarvis pour Jason. Nancy est devenue psychiatre. Elle souhaite aider les autres victimes de Freddy. De part son expérience et ses connaissances, elle deviendra bien vite le mentor du groupe d’adolescents en lutte contre le boogeyman. Ce qui lui va comme un gant ! (à griffes).

Le film se permet des mises à mort jouissives et des délires too-much complètement assumés ! Il est ainsi très drôle, tout en n’oubliant jamais de nous faire frissonner avec des moments de tension et des jumpscares bien sentis. C’est également le film qui rétablit les règles du premier opus. Finit le Freddy du 2 qui se matérialise sans aucune logique dans le monde physique. Et donc tout le jeu autour du sommeil est restauré !

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Rédigé par Evan Garnier

Rédacteur, Relecteur SEO, Administrateur du groupe facebook « La Galaxie de la Pop culture », écrivain amateur de bières, comicsophile, regarde des vidéos youTube sur des sujets que lui seul comprend

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