fbpx

Francis Xouve est un auteur dont les romans mêlent enquêtes policières, Science et la Science-Fiction. Découvrez cet auteur passionné !

1) Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Informaticien depuis plus de trente ans dans le domaine de la performance technique, j’ai assisté à la naissance du Web et l’essor d’Internet. Je aussi suis passionné par l’intelligence tant naturelle qu’artificielle et j’adore partager mes connaissances et mes idées au sein de mes romans. Toutes les Neurosciences m’intéressent, c’est la raison pour laquelle il y a une coloration scientifique dans tous mes romans.

Première de couverture du premier roman de Francis Xouve, présentant un théâtre qui explose sur fond noir
Synopsis du premier roman de Francis Xouve, La Nouvelle Organisation ou LNO :
Alors qu’Alphonso cherche à ajouter un labo Internet à son service pluridisciplinaire de police scientifique, La Nouvelle Organisation se fait remarquer par une série d’attentats dans toute l’Europe.
Quel est le mobile d’une telle organisation ? Quels impacts a-t-elle sur la société ?
Comment Alphonso arrivera-t-il à contrer cette criminalité innovante ?
Source : Francis Xouve

2) Francis Xouve, comment t’es venue l’idée de ton premier roman qui évoque des attentats dans les tribunaux ?

En étant confronté à l’injustice, et j’ai une sensibilité particulière face cela. L’histoire du premier roman était donc une catharsis [*N.D.L.R. : au sens de libérer sa parole, ses sentiments]. Mais entre l’idée et la réalisation, il s’est écoulé plus de vingt ans !

3) Et des autres ?

Après le premier, les idées arrivaient plus vite que ma capacité d’écriture, cinq romans en quinze mois. J’ai eu l’impression de déverser des histoires qui vivaient dans ma tête depuis longtemps.

4) Comment définirais-tu le style de romans que tu écris ?

J’écris du technopolar, c’est la définition la plus proche que j’ai trouvé. Le soucis est que très peu de personnes la connaissent. En fait, tous mes romans sont une enquête policière dont la couleur est scientifique, avec un soupçon de Science-Fiction, ou c’est de la Science-Fiction avec un soupçon d’enquête. Les trois ingrédients de base qui sont présents dans tous mes romans c’est la Science, la Science-fiction, et les enquêtes. J’aime aussi beaucoup vulgariser la Science et ses enjeux, et l’enquête permet de donner du suspens et un rythme à mon roman. Quant à la Science-Fiction, elle me permet de créer des projections de ce qui pourrait se passer, et poser des questions éthiques. Ce qui m’intéresse c’est d’amener les gens à réfléchir.

5) Peux-tu nous parler de ton personnage principal, l’enquêteur Alphonso Tersera, et de son profil atypique ?

Le commissaire Alphonso Tersera est en filigrane au début de l’histoire. Autodidacte surdoué sauvé de la délinquance par la police, il finit par trouver une place à part. Il a compris comment stimuler et faire confiance à son intuition. Il va, au fur et à mesure, devenir un précurseur de ses méthodes dans la police. Plus l’on avance, plus l’on découvre ses fêlures, ses états d’âme.

6) Trouble associatif de l’identité ou TAI est ton plus grand succès critique, à ton avis, qu’est-ce qui plaît le plus à tes lecteurs·trices?

TAI est un roman qui a tendance à être agenre, au sens littéraire. J’ai écrit une histoire qui parle d’une société où l’on est revenu beaucoup à l’énergie musculaire : on a été obligé de faire des économies d’énergie, on marche beaucoup plus, on utilise le vélo, la trottinette. La performance du corps est devenue très importante et cela a développé tout un tas de dopages, et les nouvelles drogues servent à développer sa performance. Et le roman démarre sur l’intronisation d’une commandante dans une nouvelle gendarmerie, où elle a été nommée à la tête de la brigade antidopage. Des appareils ont été créés pour détecter la drogue, il s’appellent des renifleurs et il apparaît une nouvelle drogue qui ne peut pas être détectée par ces appareils…

7) Comment a évolué ton style au fil des publications ?

Mon style évolue à chaque livre que j’écris, j’espère qu’il s’améliore… Mes lecteurs caractérisent mes écrits avec les mots suivants : « narratif », « fluide » et « addictif ». J’écris des phrases courtes, dans un langage simple. J’use néanmoins de termes techniques complexes pour parler de technologies et Sciences mais je les explique ou je fais en sorte qu’ils prennent un sens au long de la lecture. Je n’hésite pas à inventer les mots qui me manquent.

8) Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Je puise mon inspiration dans l’actualité que mon esprit étend jusqu’au roman. Je suis influencé par la Science-Fiction : des auteurs tels que Ray Bradbury ou Van Vogt, mais aussi, des auteurs comme Marvin Minsky, Douglas Hofstadter. Ce sont des auteurs qui m’ont beaucoup plu par les concepts et les idées qu’ils manipulent et aussi par leur façon d’écrire et de décrire les choses. Hofstadter réussit même à faire des parallèle entre des idées et les Mathématiques, le Dessin et la Musique dans son roman Gödel, Escher, Bach (GEB) ! Quand on permute les lettres, cela donne les Brins d’une Guirlande Eternelle (BGE). Il y a deux sous-titres qui sont une autre interprétation de son roman. C’est de lui que j’ai pris mon idée des trigrammes comme titres des romans, c’est une sorte d’hommage à cet auteur.

9) Quels sont tes projets, Francis Xouve ?

J’ai deux livres en route. Un sixième, qui change vraiment, que je qualifierais de littérature grise (entre noire et blanche). Il a été interrompu par l’idée du septième qui est en bonne voie, une nouvelle enquête d’Alphonso…

10) Que penses-tu d’Amazon, toi qui publies sur cette plateforme ?

A l’origine, Amazon était un libraire, aujourd’hui le livre ne représente qu’une toute petite partie de son chiffre d’affaires. La librairie est son ADN. Ils ont une plateforme assez intéressante, qui permet d’avoir l’impression à la demande, il y a un côté écologique indéniable. Avec Amazon, le livre n’est imprimé que pour les personnes qui les lisent. Amazon a aussi tendance à imprimer les livres le plus localement possible, les livres vendus en Europe, sont imprimés en Europe. Pour les lecteurs-trices, avec le système de paiement à la page, on peut tester un livre et s’arrêter quand on veut. Et l’auteur sera toutefois rémunéré pour les pages lues. Pour lire plein de livres, le côté « échantillonnage » est sympa. Je ne suis pas pro-Amazon sur tout ce qu’ils font, mais c’est la possibilité pour les auteurs d’écrire directement pour les lecteurs sans les intermédiaires. Cela permet de s’auto-éditer et cela participe à liberté d’expression.

Pour commander ses livres :

Ses réseaux sociaux :

Merci pour cette interview !

Merci d’avoir lu cet article ! Nous vous invitons à rejoindre la communauté des étoilé·e·s en participant à notre groupe Facebook « La Galaxie de la Pop-culture ». N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux !

Insta Revue de la Toile LinkedIN Revue de la Toilefacebook revue de la toile


Tsilla Aumigny

Rédigé par Tsilla Aumigny

Rédactrice en Chef, ex-Enseignante en Lettres Classiques certifiée, Autrice de roman, Scoute toujours, Jedi à ses heures perdues, Gryffondor.

Comments

Une réponse à “[INTERVIEW] Francis Xouve, auteur scientifique”

  1. […] dans ce domaine est peu représenté. J’aimerais un jour que ce soit différent. La Fantasy et la Science-Fiction sont encore considérées comme un genre de […]

Merci de nous laisser un commentaire !