Tu te demandes sûrement pourquoi mon équipe me surnomme Tsilla Aumigny, Cheffe étoilée suprême, Petite mère de la Toile, Conquérante des Royaumes de l’Internet, Rédactrice en chef au clavier de fer sous touche de velours, Dresseuse de Licornes qui crachent des paillettes dans la secte la rédac’ de la Revue de la Toile ? À vrai dire, moi aussi.
Ave Camarade !
Toute ma vie, j’ai reçu divers noms. Ma prof de Lettres préférée m’appelait mon petit Che Guevara. J’ai été m’a comparée à Bree Van der Kamp, plusieurs fois. Pour d’autres copains, je suis Wonder Woman, ou Captain Marvel. Mon chéri m’appelle Holt, Raymond Holt. Et Sheldon Granger quand je l’agace. Des légendes urbaines prétendent que l’on m’appelle fréquemment Eh toi, oui toi, la meuf cheloue là-bas, mais je ne suis pas tout à fait certaine que ce soit réellement un surnom.
Comme ces personnages fictifs et historiques, je suis courageuse, généreuse et passionnée. Je suis créative, révolutionnaire et déjantée. Je ne peux m’empêcher d’être autoritaire, maniaque et psycho-rigide.
Alors, tu veux toujours savoir comment j’en suis arrivée à écrire des articles, et fonder ce journal ?
Tout a commencé le jour où j’ai poussé mon premier cri. Deux phénomènes ont considérablement influencé ma destinée : le jour de ma naissance et mon patronyme impronçable. En effet, je suis née le même jour que Chuck Norris. Il m’a transmis la force d’avancer et de croire dans les causes que chacun pense perdues. Merci Chuck Norris.
Quant à mon prénom, on le qualifie souvent : « d’original », de « particulier », pour me faire comprendre subtilement, mais de façon socialement acceptable, qu’il est spécial. Ou moche. « Tsilla », signifie ombre. Mon deuxième prénom, « Clothilde », glorieuse au combat. Ils décrivent parfaitement mon caractère. J’aime agir dans l’ombre. Cependant, ne t’y trompe pas, sous des apparences calmes, je bouillonne à l’intérieur. Tel un volcan emprisonné sous la glace. J’observe, j’élabore une stratégie, puis j’agis.
Bercée par la pop culture, j’ai, comme tous les enfants de la génération 90, rêvé de devenir dresseuse de pokémons, voler sur une licorne aux côtés de Starla, manger des pizzas dans les égouts de New York avec les tortues Ninjas, mettre des fessées au Joker avec Batman, me transformer en Power Ranger, arpenter le terrain d’Olive et Tom, recevoir ma lettre pour partir à Poudlard, dans la maison Gryffondor, et apprendre des choses carrément plus intéressantes que la géométrie dans l’espace. Ou alors, étudier dans l’Institut du Professeur Xavier, tout en lorgnant sur Logan.
Puis, l’adolescence est passée par là.
Sur mon temps libre, je distribuais des tracts à la sortie de mon établissement scolaire pour inciter mes camarades à se rebeller et à participer à des actions (comme des manifestations, des tables rondes, la fête de l’Huma, ou encore, bloquer les grilles du portail du lycée avec un caddie) pour sauver notre École de la destruction. C’est là que j’ai rencontré Antoine.
Je dévorais tous les livres qui me passaient sous la main. TOUS. J’ai fini par faire craquer deux bibliothèques et plusieurs de mes sacs, tant je les remplissais. De TOUT. Mangas, BD, Classiques, Biologie, Histoire, Arts, Politique, Sociologie, Psychologie… Que ce soit par les Sciences ou la Fiction, je tentais de comprendre les nuances de ce monde que chacun peint d’une couleur différente. J’ai donc naturellement fini par atterrir en section Littéraire. Ou bien, mon 4.6 de moyenne en Maths et mon désintérêt total pour cette matière en seconde y sont peut-être pour quelque chose.
Parallèlement à mes activités de lecture et de révolutionnaire en herbe, je dessinais. Je geekais sur des jeux dans lesquels je sauvais ou je bâtissais des empires. J’étais là aux prémices de Youtube et DailyMotion. Je partageais mes dernières trouvailles à mes ami·e·s, que ce soit des vidéos parodiques ou les premiers Podcasts. Sinon, j’incarnais sur des forums RPG -seuls les vrais savent- une directrice d’École de sorcellerie détonante. Je séchais régulièrement l’option Sport, même si j’adorais l’athlétisme. Et les Arts Martiaux, que je pratiquais deux fois par semaine. Surtout, j’écrivais. J’étalais déjà, sur des pages et des pages, des poèmes, des fictions, des fanfictions sur Harry Potter, des pensées profondément philosophiques sur la décadence de ce monde dans lequel j’ai pourtant foi, des paroles amusantes, des univers que j’avais maintes fois exploré dans les confins de mon esprit.
Et après ?
J’ai eu mon Bac ailes sans réviser. Je me suis retrouvée en double licence Droit-Histoire de l’Art à Paris I. J’ai compris que je ne serais jamais faite pour résoudre les cas législatifs dont les protagonistes fictifs s’appelaient Jacques Vabre, ou Mr Propre. Ah… l’humour de juriste, étrangement, cela ne manque pas.
Durant cette période, je donnais des cours d’Arts Martiaux, et des cours de français. J’ai donc décidé de virer de bord, et d’épouser mes deux vocations : la Littérature, et celle d’enseigner à des jeunes padawans. Comme je l’ai compris au cours des camps scouts auxquels j’ai participé comme cheffe, je ne serais heureuse qu’en étant au contact permanent d’enfants que je pourrais tyranniser aider à avancer sur le chemin de la vie.
Pendant mon cursus scolaire pour devenir prof, j’ai basculé du côté obscur des Lettres en tombant profondément amoureuse des Lettres Classiques. Je suis donc devenue enseignante de langues mortes mortes en voie d’extinction : Latin, Grec et Français. Quel bonheur que d’enseigner à des jeunes comment prononcer le verbe latin « amare » conjugué à la troisième personne du futur de l’indicatif de la voie active. « AMABIIT », allons, répétons tous en cœur les enfants : »AMABIIIT ». J’adorais mon métier.
J’ai été mutée dans l’Académie de Reims où j’ai rencontré Jaoued, Steeve et Jojo. Ensemble, nous participions à l’émission culturellement Geek sur la radio RCF, mais aussi, à des vidéos de promotion pour les JMJ que tu trouveras sur YouTube.
Tu penses qu’entre mes cours, mes activités extrascolaires et les cours que je donnais je n’avais plus de vie ? FAUX.
J’avais co-fondé un journal, la Gazette du Geek, grâce auquel j’ai rencontré Clément et Justine. Lorsque le co-fondateur et moi-même avons cessé nos activités, il est reparti avec le journal. J’ai conservé le meilleur : nos rédacteurs. Tous ensemble, nous avons décidé de bâtir un nouveau site internet sur lequel je pourrais tartiner des analyses d’œuvres de pop culture qui ont pour but secret de décrypter le sens de la vie.
Et puis, la vie… c’est se réinventer, encore et encore !
Après mon épopée champenoise et la création de la Revue de la Toile, j’ai déménagé dans le Sud, mutée dans la ville d’Agde, paisible, d’octobre à mai seulement, après, des touristes et des moustiques nous envahissent. C’est là que s’est écrit un nouveau chapitre de ma vie.
Affublée d’une maladie génétique orpheline dont le nom (Ehlers-Danlos) -tout aussi imprononçable que mon patronyme- est l’alliance de ceux de deux médecins : un français et un danois, je suis devenue l’équivalent féminin du professeur Xavier, la calvitie en moins, après une grossesse qui a laissé des traces. Obligée de me reconvertir, je suis actuellement sur un poste qui possède lui aussi un nom beaucoup trop long et une signification obscure, mais qui se résume à réaliser des articles, des newsletters, des audits, des pages internet, pour lesquelles j’ai repassé des certifications. Parce que je n’aurais probablement jamais assez de diplômes et de certifications dans ma toute vie.
Je fais partie de ces personnes qui s’imaginent que la connaissance et l’univers sont illimités, et que notre savoir est dépassé par l’immensité de lois qui nous demeureront à jamais inaccessibles. Qu’y a-t-il de plus beau ? Que de chercher la Vérité, et tel le Graal, arpenter des chemins qui permettront non pas de la trouver, mais d’explorer ses sentiers, encore et encore, vers l’infini et l’au-delà.
Depuis toutes ces années, je n’ai qu’une seule envie : t’entraîner avec moi dans ma quête insatiable de Vérité. C’est la raison pour laquelle j’ai fondé cet empire ce journal avec mes esclaves mes collaborateurs que j’exploite j’emploie à cette lourde tâche : révolutionner la toile. Camarades, les informations qui vous parviennent sont exploitées dans le seul but de te manipuler. La lutte des médias est un combat perpétuel. Avec mon armée de rédacteurs et leurs plumes acérées, nous gagnerons cette guerre. La revue de la Toile vaincra. Ma vocation : te donner un autre point de vue sur la pop culture, te faire voir ce que tu n’aurais pas perçu, car si l’essentiel demeure invisible pour les yeux, il ne l’est jamais pour le cœur.
Aujourd’hui, la toile, demain, le monde.
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- mail : tsilla.aumigny.revuedelatoile@gmail.com
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- Survie à lecture de mes créations littéraires
Merci à mon ami Jacques Martel pour cette magnifique illustration digne d’une affiche de propagande dystopique 😉
Longue vie et prospérité !
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