Sortez les plaids, les pulls moches, les chocolats chauds pour savourer notre sélection et découvrir quel est le meilleur film de Noël de tous les temps, ainsi que des anecdotes de tournage incroyables !
10) The merry Gentleman de Peter Sullivan (2024) sur Netflix
Critique de notre film de noël : Chad Michael Murray incarne un homme à tout faire, dévêtu durant une grande partie du film, vêtu de chemises à carreaux immondes, le reste du temps. Accompagné de danseurs soi-disant non-professionnels dans l’unique but de récolter des fonds pour sauver le bar des parents d’Ashley Davis (Britt Robertson), ex-danseuse, laquelle a la brillante idée (non) de monter des numéros de Chippendales au sein du bar familial, The Rhythm Room. Est-il nécessaire de préciser que PERSONNE ne sera très regardant sur l’intrigue et le scénario ?! Un film de noël idéal pour les fans de Full Monty et des Frères Scott, et pour toute personne qui a un jour rêvé que les deux soient mixés dans un téléfilm de Noël (manifestez-vous en commentaires, votre avis nous intéresse).
L’anecdote à divulguer en décorant votre sapin : Chad Michael Murray a réalisé une parodie de calendrier sexy pour promouvoir le film. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura littéralement donné de sa personne.
9) Santa et Cie (2017) d’Alain Chabat sur Netflix
Critique de notre film de Noël : Alain Chabat campe un père Noël drôle et attachant, vivant au sein d’un univers féérique et enchanteur, dans lequel ses 92 000 petits lutins (Bruno Sanches et Lucie Chabat) sont foudroyés par une bactérie à l’approche du réveillon. Pour sauver Noël, Santa Claus se rend à Paris sur les conseils de sa femme Wanda Claus (Audrey Tautou) afin de trouver de la vitamine C pour sauver ses lutins. Tout ne se passera pas exactement comme prévu lorsque Santa débarquera sur le toit du Moulin rouge à bord de son traîneau, puis qu’il tentera de dérober des vitamines dans une pharmacie, avant de se faire embarquer par la police (Grégoire Ludig et David Marsais du Palmashow). Au cours de sa trépidante aventure, il rencontrera un casting 5 étoiles (composé de Pio Marmaï, Golshifteh Farahani, le regretté Jean-Pierre Bachri) qui vous fera rire, rêver, et retomber en enfance. Une belle pépite à regarder en famille.
L’anecdote à dévoiler comme si elle sortait d’une papillote : Une des scène contient l’affiche du moyen-métrage d’horreur, Red is Dead, incontournable référence à la Cité de la Peur.
8) The Holiday de Nancy Meyers (2006) sur Netflix
Critique de notre film de noël : Amanda Woods (Cameron Diaz) possède une boîte de production de bande-annonce de films à Hollwood (Los Angeles). Trahie par son petite ami Ethan (Edward Burns), elle décide de passer des vacances loin de chez elle. Elle s’inscrit alors sur une plateforme d’échanges de maisons et troque la sienne contre celle d’Iris Simpkins (Kate Winslet), laquelle vient d’apprendre que l’homme dont elle est secrètement amoureuse depuis trois ans s’est fiancé. Loin de ses malheurs, Amanda pourra ouvrir sa porte et son cœur à Graham (Jude Law) le frère d’Iris, et Iris à Miles (Jack Black), compositeur de musique de films et collègue d’Ethan.
The Holiday est une comédie romantique incontournable à revoir chaque année, car elle ne prend pas une ride.
L’anecdote à susurrer en sirotant son chocolat chaud : The Holiday est un film de noël composé sur mesure pour ses acteurs et actrices principaux, que la talentueuse réalisatrice Nancy Meyers a réussi à réunir. En effet, ce ne fut aisé de réunir la reine des comédies potaches (Cameron Diaz), l’héroïne des films d’époque (Kate Winslet), l’acteur studio dramatique montant (Jude Law) et Jack Black, pour une comédie romantique de Noël. Pour cela, Nancy Meyers a laissé carte blanche à Cameron Diaz pour ses improvisations. Elle a nommé le personnage de Kate Winslet d’après la fille de Jude Law, et leur a tous deux écrit un rôle sur mesure, en s’inspirant notamment de Clarke Gabel (Autant en emporte le vent) pour le personnage de Graham. Jack Black a, quant à lui, été touché par la relation de Miles avec la musique. Peut-être que les compositions originales d’Hans Zimmer ont joué un rôle dans son approche ?
7) Le Pôle Express de Robert Zemeckis (2004) sur Netflix
Critique de notre film de noël : Un jeune garçon, doutant de l’existence du Père Noël, monte à bord d’un train mystérieux qui part en direction du Pôle Nord. Il prend sur son passage d’autres voyageurs qui ne manqueront pas de vivre de formidables aventures.
L’anecdote à connaître pour briller aussi fougueusement que l’étoile du sapin : Adaptation du roman Le Pôle Express (The Polar Express) de Chris Van Allsburg, publié en 1985, ce film d’animation est pour son époque, une petite révolution technologique. En effet, le réalisateur Robert Zemeckis pensait alors que le roman ne pourrait être adapté parfaitement ni en prise de vues réelles, ni en séquences animées. Avec le spécialiste des effets spéciaux Ken Ralston, ils développèrent alors la facial motion capture, qui s’inspirait de la « capture de jeu » créée par George Lucas pour la prélogie Star Wars. Cette technique leur permit de capturer les mouvements et les expressions faciales des acteurs afin de les recréer fidèlement sur ordinateur tout en y intégrant des séquences d’animation. Ce procédé serait par la suite utilisé par Steven Spielberg pour Les aventures de Tintin : le Secret de La Licorne.
6) Joyeux Noël de Christian Carion (2005) sur Arte
Critique de notre film de Noël : La dédicace du générique de fin peut faire office de résumé : « Ce film est dédié à la mémoire des soldats allemands, britanniques et français qui ont fraternisé le soir de Noël 1914 en de multiples endroits du front ». Basée sur une histoire vraie, ce film nous montre comment, lors de cette guerre particulièrement meurtrière et inhumaine, quelques soldats sont parvenus à une trêve salutaire. Brillant, magnifiquement interprété, Joyeux Noël n’a pas volé les récompenses qu’il a gagné lors de nombreuses cérémonies. Préparez les mouchoirs si vous vous décidez à le regarder.
L’anecdote à sortir pour draguer votre crush sous le gui : Honteuse de son histoire, l’armée française a refusé de prêter ses terrains pour le tournage, obligeant l’équipe du film à se délocaliser en Roumanie. Le succès du film aura fini par faire changer la honte de camp.
5) Ex-aequo : Love Hard de Hernán Jiménez (2021) sur Netflix
Critique de notre film de Noël : Natalie Bauer (Nina Dobrev, la star de Vampire Diaries) enchaîne les relations désastreuses, lui permettant d’alimenter ses chroniques pour un magazine de Los Angeles. Ayant décidé d’élargir géographiquement le champ de recherches de son application de rencontre, elle tombe amoureuse de Josh (Jimmy O. Yang), qui habite Lake Placid, dans l’Etat de New York. Décidée à le rencontrer, elle fait ses bagages, traverse le pays et sonne à sa porte pour passer les fêtes en sa compagnie. Quelle n’est pas sa surprise, lorsqu’elle le rencontre, de découvrir qu’il ne ressemble pas tout à fait sa photo de profil, car il a usurpé l’identité physique de Tag (Darren Barnet), grâce à ses compétences sur Photoshop. Vous connaissez sûrement la suite ? Josh va aider Natalie à séduire l’homme de ses rêves, tandis qu’elle se fera passer pour sa petite-amie auprès de sa famille. Drôle, impertinent, et surprenant, ce film de Noël casse les codes du romantisme en parodiant des scènes cultes, notamment celles de Love Actually et Die Hard.
L’anecdote à partager avec les lutins : Dans la catégorie polémique inutile, le film a été accusé de faire la promotion du catfishing (une technique qui consiste à se faire passer pour une autre personne) alors qu’il ne cesse de le dénoncer tout du long. Que ce soit en affligeant Josh ou Natalie, qui tente de se faire passer auprès de Tag pour celle qu’elle n’est pas.
5) Ex-aequo : Un Noël tombé du ciel (Operation Christmas Drop) de Martin Wood (2020) sur Netflix
Critique de notre film de Noël : Erica Miller (Kat Graham, la co-star de Nina Dobrev dans Vampire Diaries), assistante parlementaire, est envoyée la veille de Noël pour évaluer le coût économique de l’opération « Christmas Drop », réalisée par l’Andersen Air Force Base à Guam, en Océanie. Sous la supervision du Capitaine Andrew Jantz (Alexander Ludwig), elle se laissera rapidement convaincre que l’armée ne fait pas dépenser un penny au contribuable, et, que l’aide apportée aux îles alentours est primordiale, surtout en cas de tornade. Dès lors, Erica Miller sera tout aussi séduite par les charmes de ces îles paradisiaques que par celui du Capitaine Jack Sparrow Andrew Jantz. Un cadeau tombé du ciel est une belle romance qui porte en elle un message humanitaire sans égal.
L’anecdote aussi croustillante qu’un bonhomme de pain d’épice : Outre le fait que ce film soit basé sur une histoire vraie : l’opération de soutien qui se déroule chaque année depuis 1952 et est orchestrée par l’Andersen Air Force Base, le réalisateur et l’équipe technique se sont entourés de locaux afin de conférer un maximum de réalisme à leur production et faire profiter économiquement la micronésie des retombées économiques.
4) La princesse de Chicago (The Princess Switch) de Mike Rohl (2018) sur Netflix
Critique de notre film de Noël : Stacy Denovo (Vanessa Hudgens), pâtissière qui co-dirige sa propre entreprise avec son meilleur ami Kevin (Nick Sagar), participe à un grand concours de gâteaux qui se déroule au royaume de Belgravia. Arrivée finaliste, Stacy rencontre Margaret Delacour, princesse de Belgravia, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Les jeunes femmes décident alors d’échanger leurs rôles pour le meilleur et pour le pire. Très certainement inspiré du film À nous quatre (lui-même tiré du livre Deux pour une d’Erich Kästner), The Princess Switch se laisse regarder tout seul.
L’anecdote plus délirante qu’un pull moche de Noël lumineux : Le film a eu un tel succès qu’il a donné naissance à une trilogie assez mémorable, et fait désormais parti du NCU : le Netflix Christmas Univers (dont les films devraient être regardés dans un ordre précis : celui de leur sortie). Ainsi, l’on retrouve un portrait de la princesse de Belgravia dans The Merry Gentlemen : son altesse ayant fait escale dans le bar The Rhythm Room du temps de sa renommée. Reviendra-t-elle pour un crossover avec des Chippendales ?
3) Le Père Noël est une ordure de Jean Marie Poiré (1982) disponible en location sur la plupart des plateformes (et en VHS pour ceux qui auraient encore un magnétoscope)
Critique de notre film de Noël : La troupe du Splendid (Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Bruno Moynot, Michel Blanc, parti trop tôt) et Anémone, nous offrent des scènes d’anthologie dans cette adaptation de leur pièce de Théâtre. Le père Noël est une ordure nous raconte comment Pierre et Thérèse, deux bénévoles pour l’association SOS Détresse amitié, accueillent tour à tour dans leurs locaux Monsieur Preskovitch et ses gâteaux faits à la main, roulés sous les aisselles, Katia, Zézette épouse X, « la petite protégée de Thérèse », et Felix son compagnon violent, père de son enfant à naître, le soir de la nativité. Un régal qui séduira les grands enfants, dont les répliques cultes sont toujours usitées de nos jours.
L’anecdote à déballer lorsque vous recevrez vos cadeaux (que l’on espère, vous n’aurez pas à porter en descendant les poubelles) : C’est Josiane Balasko qui a eu l’idée de créer les spécialités culinaires : les doubitchous et le kloug aux marrons, après avoir voyagé à Osijek en Croatie, ville natale de son père.
2) Maman, j’ai raté l’avion (Home alone) de Chris Colombus (1990) sur Disney +
Critique de notre film de Noël : Toute la famille de Kevin McCalister (Macauley Culkin) part pour Paris en avion. Toute la famille ?! Non, puisque Kevin, 8 ans, a été oublié par ses propres parents qui ne s’en rendent compte que bien trop tard. Trop heureux d’être débarrassé de ses proches qui ne cessent de le martyriser, Kevin s’amuse, jusqu’au moment où les cambrioleurs Harry Lime et Marvin Merchants (Joe Pesci, Daniel Stern) débarquent, croyant la maison évidée. Kevin saura les accueillir avec des pièges plus drôles et astucieux les uns que les autres. Grâce à des scènes simples mais efficaces, Maman j’ai raté l’avion est devenu le film de Noël le plus rentable de son histoire, qui a connu pas moins de six suites, lesquelles ont tenté d’égaler l’original sans jamais y parvenir.
L’anecdote qui fera de vous la guirlande la plus luisante du sapin : Le groupe de rap français Les Casseurs Flowters (Orelsan et Gringe) se sont inspirés du nom de la bande de cambrioleurs « Les casseurs flotteurs ».
1) Le meilleur film de Noël de tous les temps : Piège de cristal (Die Hard) de John McTiernan (1982) sur Disney +
Critique de notre film de Noël : L’inspecteur John McClane (Bruce Willis), vivant à New York est séparé de sa femme Holly (Bonny Bedelia) qu’il espère bien reconquérir durant les fêtes. John McClane arrive la veille de Noël à la Nakatomi Corporation, entreprise où travaille sa femme, à Los Angeles. Toutefois, la société est attaquée par des terroristes allemands, dont le chef Gruber (Alan Rickman, à qui l’on pense fort), n’hésite pas à assassiner froidement les employés. Avides de pouvoir et d’argent, mais entraînés au tir par des stormtroopers, les Allemands tentent de dérober le contenu du coffre fort de la firme. Dès lors, John McClane, ses prothèses de pieds nus et son briquet, aidé à distance par le sergent Al Powell (Reginald VelJohnson), n’auront que quelques heures pour sauver Holly et le reste des employés, détenus par Gruber.
Die Hard est un conte de Noël comme on les aime : avec beaucoup d’action, du cynisme, et de la violence gratuite.
L’anecdote à proclamer pour paraître aussi magnifique que la bûche de Noël : Adapté du roman Nothing Lasts Forever de Roderick Thorp sorti en 1979, Die Hard aurait pu avoir pour acteur principal Franck Sinatra, jugé trop vieux pour le tournage par la production, La fox. Celle-ci lui a préféré Bruce Willis et, investie dans ce projet, a même prêté sa tour, le Fox Plaza, pour servir de décor à la Nakatomi Corporation.
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Rédigé par Tsilla
Rédactrice en Chef, ex-Enseignante en Lettres Classiques certifiée, Autrice de roman, Scoute toujours, Jedi à ses heures perdues, Gryffondor.
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