fbpx

Vous souhaitez regarder des sitcoms mais vous ne savez pas lesquelles choisir ? Cet article de la Revue de la Toile est fait pour vous !

Les meilleures sitcoms us

Les sitcoms nous font rire, pleurer, parfois pleurer de rire…Et nous vous proposons un petit top sur les meilleures d’entre elles.

photomontage de trois séries qui se trouvent dans ce top : Brooklyn Nine-Nine, Friends et Malcolm, représentant les acteurs sur des affiches officielles
Cette image est un photomontage de plusieurs affiches de sitcoms à succès. La première représente les personnages de Brooklyn Nine-Nine : Hitchcock, Ray Holt, Jake au centre étirant ses bras, Terry et Amy. Tous portent des costumes excepté Jake qui porte une chemise à carreaux et une veste en cuir. La deuxième image représente les friends souriant, assis sur un canapé rouge en velours et une desserte bleue assortie. De gauche à droite sur le canapé : Monica en robe noire fleurie, Chandler en chemise bleue rayée, Rachelle et sa coupe iconique, et Ross en chemise bleue nuit. Sur la desserte : Phoebe, habillée d’une longue jupe orange et d’un haut indescriptible, et Joey, vêtu d’un jean et d’un pull bleu. Sur la troisième image : la famille de Malcolm, présentant Malcolm au centre, Dewee en bas, et Loïs et Jamie encore bébé sur l’épaule. Source : Tsilla Aumigny, 2021. Copyright : Fremulon, Warner Bros, Twentieth Century Fox Film Corporation

Brooklyn Nine-Nine de Dan Goor et Michael Schur, 8 saisons (2013-2021), sur Netflix : la sitcom policière engagée

Brooklyn Nine-Nine nous raconte les péripéties délirantes se déroulant au sein du commissariat de la 99ème à N.Y.

La série démarre lorsque Raymond Holt (Andre Braugher), chef nouvellement nommé, strict et froid, prend la tête de la 99ème, brigade délurée. Nous faisons rapidement la connaissance de l’ensemble des officiers : Jake Perralta (Andy Samberg), intelligent, mais totalement immature. Rosa Diaz (Stephanie Beatriz), brillante, mais effrayante. Charles Boyle (Joe Lo Truglio), gentil et collant. Amy Santiago (Melissa Fuemero) qui aime autant l’ordre que la compétition. Terry Jeffords (Terry Crews), leur chef, papa de trois enfants, et fou de yahourts. Sans oublier Gina Linetti (Chealsy Peretti), secrétaire tyrannique, passionnée de danse. Ou encore Norm Scully et Michael Hitchcock (Joel McKinnon Miller et Dirk Blocker), caricatures des flics qui mangent plus de donuts qu’ils ne résolvent d’affaires.

Brooklyn Nine-Nine est l’une des rares sitcoms qui réussit le pari de porter à l’écran des protagonistes à la fois drôles et touchants. Tous sont dotés de personnalités extravagantes, et donnent vie à des scènes mythiques. Que ce soit des interrogatoires rythmés, ou des poursuites, tout est prétexte à être tourné en dérision par les officiers de la 99ème. Pour le meilleur et pour le pire !

L’humour et les situations ubuesques de cette série vous séduiront forcément. Vous aurez envie de regarder certains passages en boucle, et…vous le ferez. Jusqu’à les connaître par cœur ! En outre, la sitcom milite activement contre l’homophobie, le sexisme et le racisme, ou la masculinité toxique. Les thèmes abordés sont sérieux, mais ils le sont avec beaucoup de légèreté et un humour décalé.

La puissance de ses répliques, ses intrigues délirantes, ses personnages… Ou sa façon d’aborder le monde professionnel, la famille, l’amitié et l’amour font de Brooklyn Nine-Nine une série culte !

Voici la présentation du Youtuber Sy Play, j’ai commencé à regarder cette série à cause de lui. Enfin regarder…Binge watcher, serait plus exact

Scrubs de Bill Lawrence, 9 saisons (2001-2010), sur Disney+ : la sitcom médicale délirante

Scrubs (Blouses en français) évoque avec humour les aventures de JD (Zach Braff), jeune médecin généraliste intégrant le milieu hospitalier, avec son meilleur ami Turk (Donald Faison), chirurgien. Il découvrira, grâce à son tuteur, l’inoubliable Dr Perry Cox (John C. McGinley), toutes les difficultés de sa vocation. Sur son chemin, il croisera Eliott (Sarah Chalke), jeune médecin hypersensible, Bob Kelso (Ken Jenkins), le directeur cynique de l’hôpital, Carla (Judy Reyes), l’infirmière caractérielle, ou encore le concierge (Neil Flynn). L’ensemble des personnages vous feront à tour de rôle rire et pleurer. Vous vous attacherez à leur folie, à leurs défauts, à leur lâcheté, à leur courage. Vous ne vous pourrez plus vous détacher d’eux.

Scrubs est une série originale. Elle se permet à la fois de critiquer le milieu hospitalier et d’en dénoncer certaines pratiques, mais aussi, de se moquer des séries médicales. Là où Urgences et Grey’s Anatomy ont lancé un canon dramatique, Scrubs nous régale grâce à son humour décalé et ses scènes intenses sur le plan émotionnel. L’évolution des personnages est telle que vous ne verrez pas passer les neuf saisons, dont la dernière, un reboot, a finalement été annulée.

La narration est l’autre l’atout majeur de cette sitcom. En effet, elle est retranscrite par la voix intérieure de JD, qui, tel un enfant hyperactif, ne peut s’empêcher de laisser vagabonder son esprit, même dans les situations les plus tendues. A la fin de chaque épisode, une morale est délivrée : tantôt drôle, tantôt critique ou philosophique, celle-ci vous amusera ou vous bouleversera. Une chose est certaine : cette série ne vous laissera pas indifférent-e.

Malcolm de Linwood Boomer, 7 saisons (2000-2006), sur Prime Video : la sitcom familiale et impertinente

Malcolm, petit génie au QI de 165, est envoyé dans une classe pour surdoués « les têtes d’ampoules », bouleversant ainsi le quotidien de sa famille issue de la classe moyenne. Ses frères, vous les connaissez sûrement. Francis l’aîné, rebelle et perturbateur, confiné dans une école militaire. Reese, le deuxième, brutal et idiot. Et Dewey, créatif et manipulateur. La fratrie sera rejointe par Jaimie au cours de la quatrième saison, un adorable petit bout de chou, tout aussi perfide et intelligent que Malcolm. Et comment oublier leurs parents ? Loïs, hôtesse de caisse le jour, mère hystérique à la maison, et Hal, employé médiocre le jour, père délétère et déjanté à la maison.

Le succès de la série repose notamment sur les interprétations de Bryan Cranston (Hal, que l’on retrouvera dans Breaking Bad) et Jane Frances Kaczmarek (Loïs). Leur alchimie avec l’ensemble du casting : Erik Per Sullivan (Dewey), Frankie Muniz (Malcom), Christopher Kennedy Masterson (Francis) et Justin Berfield (Reese), est tout simplement extraordinaire.

Malcolm est la sitcom qui a su parler à toute une génération. Mieux, elle a renouvelé le genre. Jusque-là, les sitcoms pour enfants et adolescents étaient calquées sur les modèles Disney aux États-Unis. Et sur le modèle d’Hélène et les Garçons dans l’hexagone. Dans les années 2000, nous suivions donc les aventures de Lizzie McGuire, des Jumelles s’en mêlent, ou encore de Cœur Océan. Les récits étaient édulcorés et les personnages étaient des modèles à suivre. Leurs parents étaient souvent de bons conseils. Le scénario trempait dans beaucoup trop de guimauve, de niaiserie, et de bienséance. Contrairement à elles, Malcolm réalise une satire de l’american dream, et se moque ouvertement de l’idéal américain en détruisant ses clichés un par un.

Malcolm a su traiter avec justesse la période ingrate qu’est l’adolescence. La série s’ouvre d’ailleurs sur la réplique culte : »Vous savez ce qu’il y a de bien finalement dans l’enfance ? C’est qu’à un moment donné, ça se termine« . Les garçons ne manquent jamais d’inventivité lorsqu’il s’agit de faire des bêtises. La sitcom a aussi introduit des parents dépassés, qui doivent économiser sur tout et pour tout. Des parents qui hurlent, des parents qui marchandent avec leurs enfants, des parents imparfaits, mais aimants. Avec le recul, l’on réalise que Loïs porte sur le dos une charge mentale titanesque. Malcolm est un portrait burlesque, mais réaliste, de la classe moyenne américaine. Un bol d’air frais, impertinent, qui aborde dans les grandes lignes et avec justesse, toutes les problématiques de l’adolescence.

The Big Bang Theory de Chuck Lorre et Bill Prady, 12 saisons (2007-2019), sur Netflix : la sitcom geek

Une bande Geeks (Léonard, Sheldon, Raj et Howard) travaillant à la NASA fait la connaissance de Penny, la parfaite « Girl Next Door », serveuse désireuse de devenir actrice. The Big Bang Theory est donc la rencontre entre ces deux univers, à l’instar des atomes qui ont forgé notre monde et qui n’auraient jamais dû se croiser.

La sitcom est portée par l’interprétation magistrale de Jim Parsons dans le rôle de Sheldon Cooper, Johnny Galecki (Léonard), Kaley Cuoco (Penny), Simon Helberg (Howard), Kunal Nayyar (Raj), Melissa Rauch (Bernadette) et Mayim Bialik (Amy Farrah Fawler). The Big Bang Theory n’est pas innovante, puisqu’elle reprend et adapte le scénario bien connu de FRIENDS. Son originalité vient surtout de la façon qu’elle a de jouer avec les clichés. En effet, c’est probablement l’une des rares sitcoms qui vous fera adorer et détester ses personnages principaux. Ou plutôt, adorer détester ses personnages principaux.

En effet, cette série aborde tout au long de ses scénarii les problèmes de santé mentale de ses protagonistes. L’on pourrait croire que The Big Bang Theory est une série qui se moque des geeks, coincés dans les hautes sphères de leur milieu universitaire, mais ce serait réducteur. The Big Bang Theory aborde en réalité des sujets graves comme le harcèlement, la dépressions, les troubles obsessionnels compulsifs, l’alcoolisme, les troubles de l’attachement et toutes les difficultés qui en découlent. Il n’y a pas un seul épisode qui n’en fasse pas mention. D’ailleurs, la mère Léonard est psychiatre, et la petite-amie de Sheldon est docteur en neurosciences !

Sheldon Cooper est le personnage le plus emblématique de la série.

Il est à la fois adorable et détestable. Son intellect surdéveloppé dans certains domaines le rend complètement inadapté dans tous les autres. Caricature du génie autiste, ayant un trouble de la personnalité compulsive et des troubles compulsifs (des TOCs), ses interventions sont hilarantes parce qu’elles sont, la plupart du temps, exaspérantes. Hilarantes, car il ne saisit pas les subtilités des codes sociaux et des relations sociales. Exaspérantes, car ses maladies mentales le contraignent à demeurer dans un self-control permanent. Sheldon peut aussi se montrer attachant et touchant. Le comique de situation repose généralement sur ses épaules. Ses réactions psychorigides permettent de dénoncer habilement le sexisme ou encore le racisme. Au lieu d’utiliser des personnages secondaires ou tertiaires dans ce but, les showrunners ont eu le culot de le faire à travers leurs personnages principaux. Et avec beaucoup d’humour noir.

Malgré une réalisation plutôt classique, voire paresseuse, The Big Bang Theory a su sensibiliser son public au sujet des maladies mentales et caricaturer avec beaucoup d’exactitude le monde universitaire actuel.

FRIENDS de Martha Koffman et David Crane, 10 saisons (1994-2004), sur Netflix : la sitcom révolutionnaire

FRIENDS nous relate le quotidien de colocataires qui sont aussi amis ! Et qui ne connaît pas Chandler (Matthew Perry), Monica (Courtney Cox), Rachel (Jennifer Aniston), Ross (David Schwimmer), Joey (Matt LeBlanc) et Phoebe (Lisa Kudrow) ?! Qui n’a jamais chanté son générique à tue-tête ? Nous nous attachons aux FRIENDS durant 10 saisons. Toujours aussi culte et soutenue par de jeunes acteurs et actrices talentueux-euses des années 90, FRIENDS est devenue l’une des pierres angulaires de la pop culture !

FRIENDS aborde le thème initiatique du passage à l’âge adulte. Les protagonistes ont tous la vingtaine et découvrent peu à peu ce monde sérieux qui les apeurent. Chacun explore tour à tour la parentalité, l’amour, le mariage…ou le travail ! Pour finalement nous offrir une très belle chronique sur l’importance de l’amitié qui permet de nous élever et de nous construire à tout âge.

C’est une série simple, sans excès. Ce sont des jeunes, qui partagent ensemble les bons comme les mauvais moments. Les épisodes se suivent et se ressemblent parfois, mais le comique de situation est toujours surprenant. Pour toutes ces raisons, FRIENDS est devenu un canon des sitcoms et elle a notamment inspiré des séries comme How I Met Your Mother ou New Girl. Elle a attiré de nombreuses stars du grand et du petit écran dont les passages dans la série demeurent mémorables.

Les récentes polémiques autour de quelques blagues de la sitcom ont fini par porter leurs fruits. Les showrunners ont avoué qu’ils en avaient regrettées certaines, notamment celles à l’encontre de la communauté LGBTQI+. Ils ont aussi concédé que la représentation des personnes de couleur n’était pas optimale. Malgré tout, FRIENDS est une série révolutionnaire, qui a osé s’imposer à son époque, et montrer à une heure de grande écoute : des préservatifs, un mariage lesbien, la co-parentalité et l’homoparentalité, ou encore une mère porteuse, et l’adoption en cas d’infertilité…Ce qui était une véritable prouesse à la fin des années 90, début des années 2000.

Marquée par son temps, FRIENDS l’est, mais elle est sans contexte iconique et rendra certains d’entre vous nostalgiques !

Pour terminer, j’adresse quelques mentions spéciales à d’autres sitcoms qui auraient mérité leur place dans ce classement…How I Met Your Mother, Une nounou d’enfer, New Girl, Ma famille d’abord… et tant d’autres ! Et vous, quelles sont vos sitcoms préférées ?

Merci d’avoir lu cet article ! Nous vous invitons à rejoindre la communauté des étoilé·e·s en participant à notre groupe Facebook « La Galaxie de la Pop-culture ». N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux !

Insta Revue de la Toile LinkedIN Revue de la Toilefacebook revue de la toile


Tsilla Aumigny

Rédigé par Tsilla Aumigny

Rédactrice en Chef, ex-Enseignante en Lettres Classiques certifiée, Autrice de roman, Scoute toujours, Jedi à ses heures perdues, Gryffondor.

Comments

9 réponses à “[TOP] Les meilleures sitcoms us”

  1. […] Man, Forrest Gump, et toutes les personnalités atypiques assimilées à l’autisme (coucou Sheldon Cooper), décrites avec de grands talents, nuisent à la représentativité des personnes autistes. De […]

  2. […] le public au-delà des frontières. Sûrement portée aussi par des sitcoms à succès comme F.R.I.E.N.D.S, qui retraçaient peut-être avec moins de finesse, ce passage fatidique de la jeunesse à […]

  3. […] fait parfois deux prises, mais c’est tout. Il y a, à ce moment, le même engouement pour les sitcoms : le public veut nous voir […]

  4. […] mots qui se terminent en « phobie », ou par le suffixe « isme ». Raymond Holt, dans Brooklyn Nine-Nine, explique avoir été victime de discrimination et de harcèlement pour ces […]

  5. […] et elle le prouve aussi dans un crossover en deux épisodes, complètement inattendu, avec Brooklyn Nine-Nine, une sitcom policière de la Fox. Jess voyage à New York lorsque sa voiture (un…Crossover […]

  6. […] par la même comme l’une d’entre elles. En somme, c’est l’une des sitcom us les plus réussies de sa génération […]

  7. […] de la bande du Cul-de-sac. Alors pourquoi Cougar Town n’a-t-elle pas eu autant de succès que F.R.I.E.N.D.S, Malcom ou Scrubs ? Parce qu’elle n’a jamais eu le privilège d’être diffusée sur l’une des […]

  8. […] et réalisée par Michael Schur, notamment connu pour ses collaborations sur The Office ou encore Brooklyn Nine-Nine. D’ailleurs, nous retrouvons des acteurs de Brooklyn Nine-Nine. Comme Marc Evan Jackson, qui […]

  9. […] Scrubs en passant par Malcolm ou Brooklyn Nine-nine, les sitcoms n’ont cessé d’être avant-gardistes dans la représentation de la […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.