Quelles sont les origines des vampires ? Le Vampire, ou « Nosferatu », est LE monstre gothique par excellence ! Il personnifie deux des plus grands principes des histoires gothiques : que ce que l’on croit mort revient toujours et que l’amour mène à la mort.
Buveur de sang séduisant, raffiné et cruel, il a depuis longtemps séduit le public et envahi la pop culture… Mais qui est-il véritablement ?
Origines :
Le mot « vampire » serait tiré de « vampir » qui, dans les langues slaves, désigne une chauve-souris. Il semble que ce terme ait été employé en France et en Angleterre dès le XVIIe siècle par les journaux au sujet d’histoires de revenants qui séviraient dans les zones rurales d’Europe de l’est touchées par des épidémies. On trouve en effet toutes sortes de créatures proches des vampires dans les folklores roumain et slave, ce qui aurait inspiré ces rumeurs.
Les vampires dans le folklore en Europe de l’est :
- Strigoï (Roumanie) : Personne décédée qui revient chez ses proches pour se nourrir de leur force vitale.
- Moroï (Roumanie) : Enfants morts avant d’être baptisés, semblables aux strigoï, bien que ces deux créatures soit ennemies.
- Oupyr (Ukraine et Pologne) : Mort-vivant qui sort de sa tombe la nuit pour sucer le sang des membres de sa famille ou pour les dévorer. Sa présence est annonciatrice de catastrophes naturelles et d’épidémies. Il a le pouvoir de se changer en chauve-souris et il peut être tué par crémation ou en transperçant son cœur d’un pieu.
- Vourdalak (Bosnie et Hongrie) : Créature semblable aux oupyrs.
Cependant, tous les vampires décrits à cette époque, s’ils suçaient déjà le sang, étaient loin de l’image distinguée qu’on en a aujourd’hui, car ces récits folkloriques se déroulaient toujours dans des petits villages peuplés uniquement de paysans grossiers. Ces vampires ne séduisaient pas leurs victimes et s’attaquaient principalement à leurs proches. On était donc loin encore du gentleman anglais, archétype du séducteur, qu’est devenu le vampire à travers la littérature.
Au XIXe siècle, le vampire est donc défini ainsi par le Dictionnaire infernal :
« On a donné le nom d’upiers oupires, et plus généralement vampires en Occident, de broucolaques (vroucolacas) en Morée, de katakhanès à Ceylan, – à des hommes morts et enterrés depuis des années, ou du moins depuis plusieurs jours, qui revenaient en corps et en âmes, parlaient, marchaient, infestaient les villages, maltraitaient les hommes et les animaux, et surtout qui suçaient le sang de leurs proches, les épuisaient, leur causaient la mort. On ne se délivrait de leurs dangereuses visites et de leurs infestations qu’en les exhumant, les empalant, leur coupant la tête, leur arrachant le cœur, ou les brûlant.
Ceux qui mouraient sucés devenaient habituellement vampires à leur tour. »
J. Collin de Plancy, Dictionnaire infernal, Paris, H. Plon, 1863, p.677.
Le vampire littéraire au XIXe siècle :
Le premier vampire moderne, celui qui se présente sous les traits d’un gentleman raffiné, naît en 1816 avec la nouvelle Le Vampyre de John Polidori :
Le Vampyre est rédigé pour un concours d’écriture organisé par le poète Lord Byron au cours d’un séjour à la villa Diodati, afin de divertir ses hôtes retenus à l’intérieur par un orage… Lors de ce concours, Mary Shelley présente également une nouvelle qui deviendra plus tard le roman Frankenstein ou le Prométhée moderne. Le vampire et le monstre de Frankenstein sont donc nés le même jour, et au même endroit ! John Polidori, médecin et ami de Byron, s’inspire du poète lui-même pour la personnalité de son vampire, Lord Ruthven. Le premier vampire littéraire est donc une caricature flatteuse de Byron : un aristocrate séduisant, froid et cruel, qui mène toutes les femmes qu’il croise à leur perte.
Si Le Vampyre reste peu connue aujourd’hui, cette nouvelle inspire James Malcolm Rymer et Thomas Peckett Prest, Joseph Sheridan Le Fanu, puis Bram Stocker, qui écrivent respectivement Varney le Vampyre (1845-1847), Carmilla (1872) et Dracula (1897), trois classiques de la littérature gothique…
C’est le roman Dracula qui donne vraiment, sur le ton d’une enquête scientifique menée par deux savants (le professeur Van Helsing et le docteur Seward), une définition précise des pouvoirs et des caractéristiques des vampires. Il devient alors la référence pour toutes les histoires modernes de vampires. (Pour en savoir plus sur la définition des vampires dans Dracula, je vous renvoie au petit guide réalisé à la fin de notre article sur les références à ce roman dans le manga Phantom Blood.)
Les personnages historiques à l’origine des vampires :
Le comte Dracula imaginé par Bram Stocker tient son nom de Vlad Draculea Tepes, aussi appelé Vlad III l’Empaleur. Un voïvode (dirigeant de la noblesse roumaine) au XVe siècle qui, comme ce surnom l’indique, était réputé pour sa cruauté envers ses ennemis. Le nom « Draculea » signifie en roumain médiéval « le fils du dragon ».
Dans le cinéma moderne, les vampires sont aussi associés à Erzsébet Báthory, une comtesse hongroise du XVIe siècle, condamnée à être emmurée à vie pour avoir commis des séries de meurtres. Selon les légendes, elle aurait assassiné des dizaines de jeunes filles, avant de se baigner dans leur sang pour obtenir la jeunesse éternelle.
Les femmes vampires :
De nos jours, dans l’imaginaire collectif, le vampire se présente souvent sous les traits d’un jeune homme séduisant comme dans la nouvelle de Polidori. Car c’est l’image qui a été la plus véhiculée par le cinéma américain. Mais les vampires dans la littérature étaient en fait souvent des femmes !
L’une des premières histoires de vampires est celle de Carmilla, une jeune vampire lesbienne. Et, dans Dracula, le personnage le plus dangereusement séduisant n’est pas le comte lui-même (il est plutôt décrit comme effrayant), mais les trois sœurs vampires qui l’accompagnent.
Le mythe du Vampire : interprétations et symboliques…
Le vampire est un monstre au multiples significations. Métaphore érotique, politique, ou encore scientifique, il reflète à chaque époque des peurs et des fantasmes latents, et ne cesse de se réinventer. D’où son succès indémodable depuis le XIXe siècle.
1) Le vampire-épidémie
Les vampires sont, depuis leur apparition dans le folklore, liés à des récits d’épidémies. Le roman Dracula est rédigé à une époque où Londres est touchée par le choléra. Les vampires y symbolisent donc en partie cette épidémie inquiétante. Carmilla aussi aurait été écrit pour exorciser la culpabilité de l’auteur de n’avoir pu sauver sa femme, emportée par la maladie. D’où l’indifférence du père dans le roman, lorsque la narratrice, Laura, se met peu à peu à dépérir.
Plus tard, le vampire est bien sûr associé aux maladies qui se transmettent par le sang, comme le sida. Le mangaka Shin’ichi Sakamoto (auteur de DRCL midnight children) le voit quant à lui comme une métaphore du Covid 19.
2) Le vampire-fantasme
Le vampire est aussi un monstre séducteur, qui s’attaque à la morale et aux bonnes mœurs. Il apparaît dans la société victorienne puritaine, et symbolise les débordements qu’elle tente en vain de réprimer.
Les vampires représente par extension tous les fantasmes interdits. D’abord la nécrophilie, puisqu’il s’agit de morts-vivants. Au XIXe siècle, ils sont aussi utilisés pour représenter l’homosexualité. Le roman Carmilla raconte ainsi une histoire d’amour entre une vampire et une humaine. Bien que Carmilla soit exécutée par les humains à la fin du roman, la conclusion est surprenante pour l’époque car la narratrice ne condamne pas son amie vampire et dit la revoir souvent en rêves.
Plus tard, dans les années 1970, le vampire est donc aussi un symbole pour la communauté LGBTQ+, avec aux États-Unis le roman Entretien avec un Vampire d’Anne Rice et ses nombreuses suites. À cette époque, on peut également évoquer les mangas de Moto Hagio, qui sont un héritage du mai 68 japonais. Avec un manga de vampires, Le Clan des Poe, Moto Hagio invente le « shônen’ai », ou « boys’ love », qui deviendra bientôt une catégorie de manga à part entière. (Et dont une dérive plus commerciale et érotique sera bien sûr le yaoi…)
Moto Hagio d’abord, puis Anne Rice, sont aussi les premières à mettre en scène des vampires bienveillants ou tourmentés, qui cherchent à vivre en harmonie avec les humains. Et pour la première fois, l’histoire est racontée du point de vue des vampires plutôt que des humains. Les histoires de vampires passent ainsi dans les années 1970 du fantastique à la fantasy.
3) Le vampire-émancipation
Enfin, dans Dracula, le vampire représente aussi un étranger menaçant qui vient bouleverser l’ordre de la société établie, poussant par exemple les femmes à attaquer leurs fiancés ou leurs maris. La transformation de Lucy en vampire est donc souvent interprétée comme une forme d’émancipation et les premiers romans de vampires mettaient ainsi en exergue un message féministe.
De manière plus générale, le vampire est un anarchiste. Sa méthode est d’infiltrer la société pour mieux la détruire. C’est un monstre qui rejette la morale et les lois, symbolisant ainsi la liberté.
Les interprétations en psychologie : le « vampire émotionnel »
En psychologie, le « vampirisme émotionnel » désigne un comportement toxique. C’est le fait d’épuiser psychologiquement une personne : de la vider de son énergie en monopolisant son temps et son attention, sans en accorder en retour. En la faisant culpabiliser si elle cherche à mettre un terme à cette relation. C’est une forme d’emprise psychologique qui consiste à abuser de la générosité de quelqu’un (généralement un proche) sans éprouver la moindre empathie. On pour décrire ce comportement la métaphore du vampire qui s’attache à une victime et la vide peu à peu de son sang sans aucun remord.
Il existe plusieurs sous-catégories de vampires émotionnels : le vampire narcissique (devient froid et distant si tout n’est pas conforme à ses désirs), le vampire victime (qui tendance à se victimiser), le vampire contrôleur (sujet à la manipulation), le vampire bavard (qui parle constamment de lui et de ses problèmes, sans écouter les autres), ou encore le vampire dramatique (tendant à exagérer ses problèmes). Mais le vampirisme émotionnel est un trouble du comportement qui peut être passager et qui est souvent inconscient. Il peut provenir d’un traumatisme, d’un état de dépression, ou d’un comportement toxique que la personne aurait elle-même subi.
Bien que le vampirisme émotionnel ne soit pas reconnu par les ouvrages psychiatriques comme le Manuel diagnostic des troubles mentaux (DSM-5), en revanche, les manifestations de ses emprise le sont, et appartiennent souvent à des troubles dont les mécanismes sont bien identifiés. Le vampirisme émotionnel est plutôt une métaphore de vulgarisation qui permet aux personnes qui en sont victimes de mettre un visage bien connu sur leurs maux.
Les vampires aujourd’hui :
Les romans d’Anne Rice favorisent l’entrée des vampires dans la pop culture :
Avec la saga de fantasy de 13 tomes Les Chroniques des Vampires, Anne Rice diversifie énormément le personnage du vampire, jusqu’alors systématiquement associé au monstrueux comte Dracula. Les personnages qu’elle invente deviennent des archétypes, qui se déclinent aujourd’hui à l’infini dans la pop culture. Il y a le vampire tourmenté (Louis de la Pointe du Lac), le vampire rock star (Lestat de Lioncourt), l’enfant vampire (Claudia), la Reine des vampires (Akasha), ou encore le vampire musicien (Nicolas Lenfant).
Le vampire est traditionnellement un envahisseur diabolique qui vit en-dehors de la société. Toutefois, chez Anne Rice, il y a toute une société de vampires qui existe dans l’ombre, en parallèle de la société humaine. On trouve ainsi des familles de vampires, des clans de vampires, des conflits entre vampires, et même une « Reine » qui serait la vampire originelle, la fondatrice de cette civilisation. Il s’agit donc d’un world building caractéristique de la littérature de fantasy : comme il y a des civilisations d’elfes ou de nains, il existe désormais une civilisation de vampires. Dans sa saga, Anne Rice déplace aussi les origines des vampires de la traditionnelle Transylvanie à l’Égypte, fondant ainsi une nouvelle mythologie.
Lestat, le vampire rock star :
Le roman Lestat le Vampire d’Anne Rice (le second tome des Chroniques des Vampires, après Entretien avec un Vampire), et de nombreux films hollywoodiens ensuite, développent l’image plus moderne d’un vampire qui survit jusqu’aux années 1980… et qui, d’aristocrate décadent, se fait pop star décadente ! Maquillage et vêtements excentriques sont de mise pour ces nouveaux vampires, qui sont une métaphore de stars du cinéma ou de la musique immortalisées par leur gloire.
Les sagas littéraires modernes :
Vampyria de Victor Dixen, l’un des auteurs phares de la fantasy et de la science-fiction françaises actuelles
Les deux trilogies de l’univers Vampyria de Victor Dixen, le premier cycle Vampyria (La Cour des ténèbres, La Cour des miracles, La Cour des ouragans) ainsi que le deuxième cycle Vampyria America (Le tombeau des immortels, Le tombeau des étoiles, le prochain tome est a paraître). L’auteur y développe un univers de fantasy historique très référencé par rapport aux XVIIe-XVIIIe siècles (la Fronde, la société d’ordres, la Révolution) et aux romans néo-gothiques comme Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Il mêle ainsi le mythe des vampires à un Versailles sombre et baroque.
Ce récit débute au cœur du pouvoir vampyrique, en France où le Roy des Ténèbres (Louis XIV, transmuté en vampyre !) règne depuis trois siècles. C’est l’histoire d’une vengeance. Celle de Jeanne, jeune roturière auvergnate dont la famille a été massacrée par les soldats du monarque. Elle monte à Versailles sous une fausse identité de noble demoiselle, avec un objectif en tête : faire tomber Louis l’Immuable lui-même ! Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang… La trilogie suit ainsi les dangereuses aventures de Jeanne, toujours à deux doigts que sa double identité soit découverte, des ors de Versailles aux tréfonds secrets de Paris et jusqu’aux Antilles ténébreuses.
Autres conseils de lecture…
La trilogie Ténébreuse alliance de Callie Darkwood (sans cœur, sans âme, sans peur), on suit les aventures de Lilya, jeune femme humaine de 25 ans qui est gérante d’un manoir ou elle y organise divers événements. Ce bel endroit se retrouve vendu sans son accord a deux vampires qui souhaitent modifier drastiquement le fonctionnement de l’établissement. Entre les meurtres, les disparitions inquiétantes de différentes femmes dans la région et les besoins naturels des vampires, Lilya fait preuve de courage, d’audace et d’indépendance.
Mienne sera la nuit de Leanor Lark, sur ses quatre siècles de vie, Grimm en a passé deux à jouer les vampires au bois dormant, bien malgré elle. Sa malédiction n’aurait pas dû être brisée.
Les vampires dans le cinéma, les BD/mangas et les séries :
Les meilleurs films de vampires :
De nos jours, les vampires sont victimes de leur popularité et un peu discrédités par une profusion de romans et de films pour adolescents (dont l’exemple le plus célèbre est sans doute Twilight !) qui les associent à des histoires à l’eau de rose un peu clichées… Les vampires modernes sont devenus bien trop conventionnels ! Mais si vous cherchez des vampires authentiques dans la pop culture, je vous conseille bien sûr le film de 1994 sur Entretien avec un Vampire. (Où le couple vedette est interprété par Tom Cruise et Brad Pitt !) Ou encore la version de 1992 de Dracula, réalisée par Coppola. Cette adaptation respecte globalement le roman. Dommage qu’elle invente une histoire d’amour à Dracula, ce qui n’est pas vraiment dans le ton du livre…
Les meilleures bandes dessinées de vampires :
En bande dessinée je pense surtout à la duologie Vampyria Inquisition de Victor Dixen, qui se déroule au même moment que les roman Vampyria du premier cycle comme dit plus haut. On peut aussi citer la bande dessinée Requiem, chevalier vampire, œuvre de SF/fantasy gothique illustrée par le formidable artiste Olivier Ledroit et très inspirée par l’univers du metal.
Les meilleurs mangas de vampires :
En manga, je peux bien sûr vous conseiller Le Clan des Poe de Moto Hagio. Également JoJo’s Bizarre Adventure qui emprunte beaucoup à Dracula, ainsi qu’à des histoires de vampires plus modernes comme Salem de Stephen King (dans la partie 1 du manga) et Lestat le Vampire d’Anne Rice (dans la partie 3). Enfin, DRCL midnight children qui est une réinterprétation intéressante du roman de Bram Stocker à l’ère de la pandémie.
La meilleure série de vampires :
Comme série décalée qui déconstruit habilement l’image classique des vampires au cinéma, je vous recommande aussi Buffy contre les vampires. Où la « blonde de film d’horreur » est en réalité la guerrière élue, seule capable d’éliminer les vampires qui infestent son lycée. Mais vous pouvez aussi regarder l’adaptation de The Vampire Diaries et son spin-off, The Originals, inspirés de la saga littéraire de L.J. Smith, dont le world building amène les protagonistes à remonter dans le temps et découvrir leurs doubles vampiriques ! Outre la thématique du dopplegänger particulièrement bien développée, la série mêle mythes et récits historiques, tout en insufflant un vent d’horreur, grâce à ses créateurs, Julie Plec et Kevin Williamson à qui l’on doit aussi Scream, ou Souviens-toi l’été dernier.
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Bibliographie :
Romans
DIXEN Victor, Vampyria, t.1 La Cour des Ténèbres, Paris, Robert Laffont, 2020.
DIXEN Victor, Vampyria, t.2 La Cour des Miracles, Paris, Robert Laffont, 2023.
KING Stephen, ‘Salem’s Lot (1975), New York, Random House, Anchor Books, 2011.
POLIDORI John William, Le Vampire (1818), Paris, Chaumerot Jeune, libraire, 1819. (Traduction française par Henry Faber.) Disponible sur : <Le Vampire (Polidori) – Wikisource>
RICE Anne, Interview With The Vampire (1976), Kettering, Sphere, 2008.
RICE Anne, The Vampire Lestat (1985), New York, Ballantine Books, 2014.
SHERIDAN LEFANU Joseph, Carmilla (1872), Paris, Gallimard, 2015. (Édition bilingue)
STOCKER Bram, Dracula (1897), Londres, Penguin Classics, 2003.
Ouvrages théoriques / Anthologies
BEHRA Lionel, CALLICO Vanessa, SENYPHINE, Encyclopédie des Revenants et des Non-Morts. Fantômes, Vampires et Zombies, Samoreau, Le Héron d’Argent, 2022.
COLLIN DE PLANCY Jacques-Albin-Simon, Dictionnaire infernal : répertoire universel des êtres, des personnages, des livres qui tiennent aux esprits, aux démons, Paris, H. Plon, 1863. Disponible sur : <https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5754923d/f2.item>
ORLEAN Matthieu (dir.), Vampires, Paris, Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2019. Catalogue de l’exposition « Vampires » co-organisée par La Cinémathèque française et « la Caixa » Banking Foundation.
Rédigé par Umeboshi
Rédactrice, Relectrice SEO, Community Manager, enfant prodige, passionnée d’univers gothiques, mangaphile, parle le japonais couramment, a rédigé une thèse de 80 pages sur JoJo’s Bizarre Adventure.
Et par Enjoyreading
Influenceuse littéraire, étudiante préparatrice en pharmacie, reine ultime du blind test, sorcière à ses heures perdues.
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