On a relevé précédemment les nombreuses références à des films d’horreur dans le manga JoJo’s Bizarre Adventure. L’auteur, Hirohiko Araki, a même écrit un essai consacré au cinéma d’horreur : Araki Hirohiko no kimyô na horror-eiga ron, ou « L’analyse bizarre de films d’horreur par Hirohiko Araki (non traduit en français). On sait aussi qu’il s’inspire du giallo italien pour la mise en scène de son manga. Et qu’il dit avoir étudié des procédés de mise en scène avec des interviews d’Hitchcock… Mais quelle influence les films d’horreur ont-ils eu sur la mise en scène et sur l’intrigue du manga ?
JoJo’s Bizarre Adventure n’est pourtant pas un manga d’horreur, ni même un manga qui fait peur. Il semble plutôt parodier les films d’horreur dont il s’inspire. Néanmoins, les films d’horreur ont une importance fondamentale dans JoJo. Car ce sont des sources d’inspirations inépuisables pour les pouvoirs des stands.
Quels liens entre films d’Hitchcock, giallo et films d’horreur ?
Un peu d’Histoire… Psychose d’Hitchcock, sorti en 1960, est considéré comme l’un des tout premiers films d’horreur. Le tueur en série de type « slasher » est ensuite repris dans le cinéma giallo italien. Le giallo est une catégorie de film noir policier, maniéré et teinté d’érotisme, qui connaît son âge d’or en Italie dans les années 1970. Et les films d’horreur américains s’inspirent à leur tour du giallo pour développer des histoires de tueurs en série (Halloween, Vendredi 13, Scream, etc.)
Ainsi, il y a une logique dans le fait qu’Araki dise s’inspirer à la fois d’Hitchcock, de cinéma giallo et de cinéma d’horreur ! Les films d’horreur sont eux-mêmes des héritiers des films d’Hitchcock et du giallo.
I/ L’influence sur le scénario : de quels films d’horreur Araki s’inspire-t-il ?
Dans le N°1 du JoJo Magazine, Araki explique aimer les films d’horreur de série B, à petit budget, car ils sont généralement plus originaux que les grosses productions. D’où le côté « nanar » que véhicule parfois son manga ! Il n’hésite pas, cependant, à mélanger ces films avec des références à des œuvres plus « nobles » comme le roman À l’est d’Éden de Steinbeck (dans Phantom Blood et Steel Ball Run). Ou encore Les Misérables de Victor Hugo (dans Phantom Blood et Golden Wind).
Dans Phantom Blood
À ses débuts, Araki semble s’inspirer de films très gores, ce qui se voit beaucoup dans Phantom Blood -partie du manga qu’il a d’ailleurs fallu édulcorer dans l’anime ! Il est par ailleurs déçevant que l’anime ait coupé la scène où le chien Danny ressortait du four tout en flammes et agonisait pendant une page entière…
Le slasher : l’influence du giallo
On trouve le personnage du slasher avec Jack l’éventreur. Et on croise régulièrement de belles victimes un peu dénudées. Ce sont là des références au giallo. L’idée du masque de pierre vient quant à elle du film gothique italien Le Masque du démon. L’influence du cinéma italien sur JoJo a été étudiée par Frederico Anzalone dans JoJo’s Bizarre Adventure : le diamant inclassable du manga (2019).
Les scènes gores : les films de zombies et le manga Hokuto no Ken
Les scènes gores sont inspirées de films d’horreur comme Le jour des morts-vivants (film de zombies), The Thing, et peut-être Hellraiser – Le Pacte. Toutefois, ce dernier film n’est sorti qu’en septembre 1987 et, malgré des similitudes entre les deux œuvres, on ignore s’il a pu avoir une influence sur Phantom Blood qui était alors presque achevé… Elles sont aussi influencées par le manga Hokuto no Ken (Ken le survivant) où l’on voyait beaucoup de crânes exploser !


Le cadre gothique : l’influence de la littérature
Le cadre de Phantom Blood s’inspire d’un imaginaire gothique issu des romans Dracula de Bram Stocker (époque victorienne, navire qui fait naufrage…) et Salem de Stephen King (pour la petite ville de Wind Knight’s Lot), ainsi que de medieval fantasy / dark fantasy. Mais pour son personnage de vampire, Araki s’inspire aussi des films à l’ambiance très rock des années 1980, comme Fright Night (Vampire, vous avez dit vampire ?) qu’il cite dans l’arbook JoJo-a-gogo.
L’esquisse d’autres types d’horreur :
On trouve aussi des références au réalisateur David Cronenberg, connu pour ses films d’horreur scientifique et ses histoires de mutations génétiques… Araki s’oriente plutôt vers le fantastique, mais peut-être quelques éléments comme le thème de la transformation en vampire, ou bien les personnages monstrueux que l’on aperçoit dans le château de Dio et qui semblent être des mélanges entre êtres humains et animaux, rappellent-ils ce type de films ?
Enfin, le combat de Jonathan contre Tarkus est une sorte de « jeu » où les deux personnages sont attachés par une chaîne et doivent chacun tuer l’autre pour obtenir la clé qui leur permettra de se détacher. C’est un principe que l’on retrouvera dans des films comme Saw (qui n’était cependant pas encore sorti à l’époque).
Dans Battle Tendency
La référence principale de cette partie est Indiana Jones, qui n’est pas un film d’horreur. On trouve cependant de grosses références à Alien, notamment avec l’épisode du cerveau d’AC/DC. Le manga semble donc s’orienter vers l’horreur scientifique et jouer plus encore sur le « bizarre » et le « dégoûtant », ainsi que sur la peur d’une invasion par un organisme étranger. Cette peur de l’invasion fait écho au thème du manga, avec à la fois les hommes du Pilier et – plus grave ! – les nazis qui projettent d’envahir la Terre. Cette partie aborde aussi la transformation en cyborg, autre grand thème de l’horreur scientifique. Mais ce thème est rapidement expédié et aurait peut-être gagné à être plus développé et problématisé.
Dans Stardust Crusaders
Les stands :
Cette partie introduit les stands, qui sont chacun associés à un film d’horreur spécifique. Jeu d’enfant (Chucky) pour Ebony Devil. Les Griffes de la nuit pour Death XIII. Christine pour Wheel of Fortune… Cela permet de varier énormément les pouvoirs des personnages, en racontant un nouveau film d’horreur à chaque combat ! Le parcours des personnages paraît alors semé de pièges en tous genre. On trouve aussi quelques références à Shining et Psychose, deux chefs d’œuvres de l’horreur.

Pour le principe général des stands, Araki dit s’être partiellement inspiré du film Frère de sang (Basket Case) qui explore le thème de la dualité. Le mangaka s’était déjà intéressé à ce thème avec la dualité entre Jonathan et Dio dans Phantom Blood. Mais, désormais, tous ses personnages sont doubles, divisés entre leur corps matériel et un « stand » qui apparaît derrière eux comme une matérialisation de leur esprit. Le pouvoir du stand peut être lié à la personnalité du personnage, ou au contraire s’y opposer. Il représente alors quelque chose qui lui manque, ou une part d’inconscient. Les personnages ont tous un aspect caché de leur personnalité, qu’ils mettent parfois du temps à découvrir. C’est pourquoi certains stands sont évolutifs et changent au fur et à mesure que le personnage progresse.
Ce type de pouvoir amorce un tournant vers un style d’horreur plus psychologique.
La paranoïa :
Dans l’épisode de Death XIII, le groupe refuse de croire les avertissements de Kakyôin et commence à se disputer. C’est un scénario typique de film d’horreur : des amis confrontés à un évènement paranormal paniquent, s’accusent de mentir, commencent à se soupçonner mutuellement, et parfois en viennent même à s’entretuer ! Ce style de combat de stand qui sème la zizanie dans un groupe soudé sera régulièrement repris dans la suite du manga.
Dans Diamond is Unbreakable
On revient au thème de l’invasion, l’un des thèmes de prédilection d’Araki. Mashônen BT (une précédente série d’Araki) et Phantom Blood mettaient en scène un jeune garçon diabolique qui vient envahir la maison du personnage-narrateur. Battle Tendency parlait d’invasions militaires. Ici, plusieurs criminels rôdent dans une petite ville tranquille du Japon. Cette partie tend à développer une ambiance paranoïaque qui vous fera vous méfier même de vos voisins ! Elle se déroule en huis-clos dans une ville où chaque habitant cache un secret : ce concept est inspiré de la série policière Twin Peaks.
Comme dans Phantom Blood, on trouve des références à des romans de Stephen King, le maître de l’horreur. Cette fois, il s’agit de Simetierre et Misery. Les romans de Stephen King mettent souvent en scène une famille américaine moyenne confrontée à des évènements paranormaux. De la même manière, Araki fait plonger dans un thriller la vie de lycéens japonais. Le cadre très réaliste de cette partie, qui rappelle au lecteur sa vie quotidienne, contraste avec l’ambiance de peur qui s’y instaure progressivement. L’idée que « cela peut arriver dans la vie réelle » et la menace réaliste d’un tueur en série contribuent aussi à cette ambiance. C’est ce contraste entre quotidien monotone et menace permanente qui fait le succès et l’originalité de cette partie.
Dans Golden Wind
Araki poursuit une tendance amorcée dans Diamond is Unbreakable : les pouvoirs des stands deviennent plus complexes et psychiques. Mais la référence principale de cette partie reste Le Parrain de Francis Ford Coppola, qui n’est pas un film d’horreur. On trouve aussi de nombreuses références à d’autres films de gangsters : Usual Suspects, Reservoir Dogs, Il était une fois dans le Bronx…
Dans Stone Ocean
On poursuit les combats « psychologiques », qui connaissent leur apogée avec le stand « Jail House Lock », inspiré de Memento, le film de Christopher Nolan construit « à l’envers ». On trouve aussi une référence au film Le sixième sens qui est catégorisé « horreur / film à énigme », bien qu’il ne soit pas vraiment effrayant. Il y a là une volonté de se référer à des thrillers psychologiques de plus en plus complexes. Mais, en parallèle, les combats de cette partie sont aussi les plus violents et les plus gores de la série.
Le début dans la prison reprend l’ambiance « huis clos » de la partie 4. Également l’idée un peu paranoïaque selon laquelle chaque nouveau personnage est potentiellement un ennemi.
Dans Steel Ball Run et JoJolion
Steel Ball Run est plutôt inspirée du western. Mais on poursuit l’idée des combats psychologiques.
JoJolion est sans doute la partie où l’on trouve le plus de références au cinéma d’horreur. Avec de nouvelles références à Shining, Scream, Saw… À cette époque, Araki a déjà écrit son essai sur le cinéma d’horreur et porte donc un regard réflexif sur ces films. D’où l’évocation des « règles » des films d’horreur mentionnées dans Scream : par exemple la maxime selon laquelle il ne faut jamais monter à l’étage lorsque l’on est poursuivi par un tueur !
Avec l’ « échange équivalent », Araki s’intéresse aux bizarreries anatomiques et au thème des mutations. Étant donné que cette partie évoque indirectement l’accident de Fukushima, cela peut faire écho à la peur des radiations nucléaires. Mais cela rappelle aussi l’horreur scientifique des films de David Cronenberg, par exemple La Mouche, qui évoque les fusions entre êtres vivants. Enfin, on retrouve les thèmes de l’inquiétude face aux progrès de la médecine, de la chirurgie esthétique, de la possibilité dans le futur de créer des humains « améliorés »… En ce sens, JoJolion est peut-être la partie la plus effrayante de JoJo’s Bizarre Adventure et la seule à faire naître véritablement un sentiment de malaise chez le lecteur.
II/ L’influence sur la mise en scène du manga
Quels sont les spécificités du cinéma d’horreur ?
Quelle influence ces films d’horreur ont-ils eu sur la mise en scène de JoJo’s Bizarre Adventure ? Avant tout, rappelons les procédés les plus courament employés dans le cinéma d’horreur :
- Gros plan sur le regard effrayé d’un personnage : On sait qu’il a vu quelque chose de terrifiant, mais on ne sait pas encore quoi.
- Caméra derrière une personne qui marche : Donne l’impression qu’elle est suivie.
- Scène filmée à travers l’entrebâillement d’une porte ou à travers une fenêtre : Donne l’impression que les personnages sont épiés.
- Scène qui se déroule dans l’obscurité / Scène filmée uniquement d’après ce que voit un personnage : Vision réduite ou partielle de la scène, ce qui renforce notre inquiétude. Idée qu’un danger s’approche hors-champ.
- Scène où un danger apparaît à l’arrière-plan derrière un personnage. Et ce dernier met beaucoup de temps à se retourner !
- Ambiance lugubre. Personnages secondaires (hôteliers, vendeurs, serviteurs, etc.) à l’allure louche, voire inquiétante.
- Alternance entre rythme lent (lorsque le tueur épie ou se rapproche), screamers brutaux et courses-poursuites angoissantes.
Application : 2 exemples dans le manga !
Dans cette partie, on va prendre pour exemple le passage de Phantom Blood où Jonathan s’aventure dans Ogre Street, tandis que Dio se fait attaquer par un vampire (chapitres 8-9-10). Puis le passage de Stardust Crusaders où les héros entrent dans le manoir de DIO (tomes 14-15). Dans les deux cas, il s’agit de montrer comment l’auteur applique des procédés de films d’horreur dans la mise en scène.
Dans Phantom Blood :
Les screamers
Au chapitre 8, il y a un « faux screamer » lorsque Jonathan voit surgir un chat d’un tas de neige dans Ogre Street. L’auteur instaure d’abord une ambiance angoissante : le regard de Jonathan est attiré par un mur qui ressemble à un visage effrayant. En voyant que la neige bouge en-dessous de ce « visage », le lecteur s’attend au pire car il s’imagine que ces deux éléments sont liés. On a d’ailleurs un gros plan sur le visage terrifié de Jonathan, qui pense la même chose. Et ce n’est qu’ensuite qu’on voit surgir le chat, avec une grande onomatopée « doppa ! » : comme dans les films d’horreur, le screamer s’accompagne d’un grand bruit.
On peut noter au passage que la foule de brigands qui apparaît ensuite au chapitre 9 -avec leurs yeux hagards, leurs longs cheveux style « années 1970 » et leurs poses peu naturelles avec des mains tendues- évoque les zombies des films de George A. Romero.

« Derrière toi ! »
Pendant ce temps -aux chapitre 9 et 10- Dio, dans une bagarre avec des ivrognes, transforme par mégarde l’un de ses adversaires en vampire. Tandis que Dio, qui croit l’ivrogne mort, ramasse tranquillement son chapeau, on voit le vampire masqué se relever et s’approcher silencieusement derrière lui. Le rythme est volontairement lent et la scène s’étend sur plusieurs cases : on voit d’abord le vampire s’assoir, puis tourner vers Dio son visage masqué, puis se lever… Tout cela, sans que l’angle de prise de vue change, ce qui renforce l’impression que Dio ne remarque rien. C’est le type de scène qui est filmée « comme s’il ne se passait rien », alors que quelque chose de grave se déroule à l’arrière-plan !

On a alors un zoom sur le visage de Dio qui a entendu un bruit suspect derrière lui mais n’ose pas se retourner. Cela nous fait perdre momentanément de vue le vampire, alors qu’on sait qu’il se rapproche toujours… Et quand il réapparaît dans le champ, il se tient juste derrière Dio et semble prêt à l’étrangler !

Quelques pages plus loin, même procédé !
Dio, blessé par le vampire, essaie lentement de ramper vers la Tamise pour s’enfuir à la nage, mais on peut voir à l’arrière-plan le vampire qui se rapproche, puis sa main qui l’agrippe. Blanche Delaborde, docteure en civilisation et littérature japonaises, souligne dans sa thèse que c’est à ce moment que l’on voit apparaître pour la première fois dans le manga les onomatopées au design « pâteux » très caractéristiques de JoJo. L’onomatopée « dôn » qui accompagne le vampire illustre par son design le dégoût et l’inquiétude qu’il inspire.

Dans Stardust Crusaders :
Le manoir de Dio ressemble à une maison hantée truffée de pièges. Avec ses dédales de couloirs obscurs (visibles dans le tome 14) et les plans des étages régulièrement fournis par l’auteur, il évoque aussi un vaste labyrinthe.
La « mort par surprise »
Dans le tome 14, Abdul tombe sur une inscription qui indique qu’il mourra s’il se retourne. La manière brutale dont la dernière partie de la phrase apparaît peut rappeler le mot « murder » qui se reflète brusquement dans un miroir, comme dans Shining. Et -comme tout bon personnage de film d’horreur- Abdul cède à la curiosité ! Il met une page entière à se retourner très lentement… Et meurt de manière très violente et brutale ! Ce type de mort « par surprise » n’est pas courant dans un manga shônen, où la règle est de laisser au moins aux héros le temps de se battre et d’être héroïques, avant de succomber ! Ici, c’est typiquement une « mort de film d’horreur ».
Un peu plus loin, Polnareff a lui aussi un réflexe de film d’horreur, lorsqu’il tente de barricader la porte avec des meubles après s’être réfugié dans une pièce. Puis -toujours comme dans un film d’horreur- il fuit en montant à l’étage ! Notons que les personnages de JoJo’s Bizarre Adventure ont souvent le réflexe de fuir devant un danger, ce qui n’est pas courant non plus pour un manga shônen, où cette attitude peut s’apparenter à de la lâcheté. C’est évidemment un réflexe de film d’horreur.
La porte entrebâillée
À la page 11 du tome 15, on a un zoom progressif sur une porte entrebâillée, derrière laquelle Kakyôin soupçonne que se trouve un ennemi. C’est en réalité une jeune fille à l’air innocent qui en surgit, ce qui déjoue nos attentes. Mais le rythme lent de la page 12 (trois cases muettes où elle reste près de la porte), le fait qu’elle mette du temps à s’approcher, laissent pressentir un danger. Il s’agissait effectivement d’un ennemi déguisé.

Conclusions :
Screamers, scène où un danger s’approche derrière un personnage qui met du temps à se retourner, scène qui se déroule dans la brume, porte entrebâillée… L’auteur réutilise bien dans ces deux passages certains des procédés cités plus haut. Si ces scènes ne sont pas effrayantes à proprement parler, les procédés de films d’horreur servent à les dramatiser et à faire monter la tension.
Bibliographie
Ouvrages :
ANZALONE Frederico, JoJo’s Bizarre Adventure : Le diamant inclassable du manga, Toulouse, Third Editions, 2019.
ARAKI Hirohiko, Araki Hirohiko no kimyô na horror-eiga ron, Tôkyô, Shûeisha, 2011.
ARAKI Hirohiko, Araki Hirohiko no shin-mangajutsu : Akuyaku no tsukurikata [Les nouvelles techniques de manga de Hirohiko Araki : Comment créer des méchants, non-traduit], Tôkyô, Shûeisha, 2024.
ARAKI Hirohiko, Manga in Theory and Practice. The craft of creating manga, San Francisco, VIZ Media, 2017. Traduction anglaise de Nathan A. Collins.
DELABORDE Blanche, Poétique des impressifs graphiques dans les mangas 1986-1996, Linguistique, Institut National des Langues et Civilisations Orientales- INALCO PARIS – LANGUES O’, 2019. Français.
LAGUARDA Alice, L’ultima maniera. Le giallo : un cinéma des passions, Aix-en-Provence, Rouge Profond, 2021.
Article :
« Réunion informelle entre l’auteur Hirohiko Araki et son premier éditeur Ryôsuke Kabashima », JoJo Magazine, N°1, Paris, Delcourt, 2024, pp.226-231. Traduction française de Guillaume Thomas.
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Rédigé par Umeboshi
Rédactrice, Relectrice SEO, Community Manager, enfant prodige, passionnée d’univers gothiques, mangaphile, parle le japonais couramment, a rédigé une thèse de 80 pages sur JoJo’s Bizarre Adventure.
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